L’Avocat

Histoire :
Fruit piriforme de l’avocatier, arbre originaire d’Amérique Centrale ou du Sud, l’avocat y est connu pour ses vertus depuis des temps immémoriaux. Les Aztèques désignaient ce fruit sous le nom d’abuacalt. Aujourd’hui, il est surtout cultivé au Mexique, au Brésil, en République Dominicaine, en Colombie et aux Etats-Unis.

L’avocatier croit sous les climats tropicaux et subtropicaux ; il peut atteindre 20 mètres de haut. Ses feuilles ovales et cireuses sont persistantes.

Il existe près d’une dizaine d’espèces qui produisent pour la plupart des grappes de petites fleurs blanchâtres ou jaune verdâtre très odorantes. La floraison, qui s’effectue en deux temps, ne donnera qu’une faible proportion de fruits.
Les 2 variétés les plus connues sont :

l’avocat Hass         

 

et l’avocat Bacon.

 

 

 

Il existe un avocat miniature sans noyau, appelé « avocat cornichon » ou avocat « cocktail »

Utilisation :
L’avocat se consomme habituellement cru et frais, mais il se trouve aussi sous forme d’huile que l’on peut ajouter à des crudités.
C’est un excellent coupe faim, riche en fibres et bon gras.
Il lutte efficacement contre la déshydratation des peaux sèches et les inflammations de l’épiderme.
Choisir un avocat plutôt lourd pour sa taille, pas trop ferme et exempt de taches noires et de meurtrissures. S’il est trop mou, il est trop mûr, la couleur de la peau n’est pas un indice de la maturité, mais dépend plutôt de la variété. L’avocat est à point quand il cède à une légère pression du doigt.

Conservation :
Laisser l’avocat mûrir à la température de la pièce, il ne mûrira plus s’il est réfrigéré.
Une fois mûr, il se conserve 2 ou 3 jours au réfrigérateur.
Il se garde sous forme de purée au congélateur.

Valeur nutritive :
L’avocat est une excellente source de potassium et d’acide folique, une bonne source de vit B6.
Il se digère facilement malgré sa teneur élevée en gras, car il contient de nombreux enzymes qui facilitent la digestion des matières grasses et 1 avocat, au quotidien, permet de réguler le cholestérol LDL.

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QUELQUES FAITS

Les principales fonctions des lipides :

– une réserve d’énergie
– protection
– rôle structural dans les membranes cellulaires
– précurseurs de stéroïdes sexuels
– transporteurs de vitamines
– communication cellulaire
– régulateur de l’inflammation……

Le cholestérol ?

• 80 % du cholestérol est fabriqué par le corps
• 20 % du cholestérol vient de l’alimentation

Quels gras ne surtout pas manger ?

• Les gras « trans », attention danger ! Ils sont à bannir si l’on veut garder une bonne santé cardiovasculaire. Ce sont des gras hydrogénés que l’on retrouve dans les confiseries, les plats préparés, les pâtisseries…………industriels ainsi que les margarines. Ils feront augmenter le mauvais cholestérol.

Il y a des gras trans « naturel » dans les produits laitiers et la viande qui sont inoffensifs s’ils sont consommés en proportions raisonnables.

Les Lipides, nos amis pour la vie ?

L’apparition de l’agriculture et de l’élevage, a bouleversé le mode alimentaire ancestral de l’homme, et par là même son métabolisme.
La part des glucides est devenue progressivement prépondérante dans l’alimentation, au détriment des graisses et des végétaux. Cette tendance n’a cessé de s’amplifier au fil du temps.
Cependant, jusque dans les années 60-70, les conseils pour perdre du poids étaient de limiter drastiquement les « 4P » : pain, pâtes, pommes de terre, pâtisseries, en un mot, les glucides.

Puis le discours a changé ! On a commencé à accuser les lipides de nombreux maux…….

On s’est trompé d’ennemi, car on constate que la santé de la population n’a cessé de décliner depuis que les recommandations nutritionnelles conseillent de supprimer les lipides au profit des glucides.
On assiste aujourd’hui à une véritable explosion de maladies dites de civilisation : obésité, diabète, maladies cardiovasculaire, auto-immunes, neurodégénératives, sans oublier le cancer……

On ne parle pas assez les résultats positifs obtenus par les malades de cancer qui suivent la régime Cétogène ou Kéto qui privilégie les protéines et les graisses et évite tous les sucres (blanc, céréales, légumineuses….)

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L’Umeboshi ou prune salée

Histoire :

L’abricotier du Japon ou Umé est un arbre à feuilles caduc, qui fleuri à la toute fin de l’hiver dans son aire d’origine, en Extrême-Orient.
Il a longtemps été un arbre important ds cultures chinoise, coréenne et japonaise, pour lesquelles il symbolise l’élégance et le courage. La culture de l’espèce remonte à des milliers d’années et plus de 300 variétés ont été sélectionnées.
L’espèce a été introduite au Japon avec le bouddhisme au VIIe – VIIIe siècle.
Les fruits sont des drupes globuleuses de petite taille (de 2 à 3 cm de diamètre) à noyau adhérent. Ils sont marqués, d’un sillon allant du pédoncule à la pointe. Ils arrivent à maturité entre fin mai et fin juillet. Ils gardent une couleur verdâtre panachée de jaune, et sont assez acides et très peu sucrés, mais exhalent un parfum agréable.
Les umeboshi sont fabriquées avec des fruits frais arrivés à maturité. Après les avoir lavés et trempés quelques minutes dans l’eau froide (pour enlever l’amertume), on les essore et les essuie. On les place ensuite au fond d’un récipient et on les asperge ou on les vaporise d’un peu d’eau-de-vie. On verse ensuite dessus 200 grammes de sel par kilogramme de fruits, en malaxant soigneusement afin que le sel pénètre bien.
On peut les laisser nature ou leur adjoindre des feuilles de shiso rouge, car les vertus de l’umeboshi sont en grande partie dues à cet akajiso (pérille)
Après les avoir lavées à l’eau froide, on mélange les feuilles de shiso rouge au sel marin, puis on les dispose en couches alternées avec les prunes pour fermentation. Quand la lacto-fermentation est avancée, on peut les retirer et les faire sécher.

Utilisation :

• Les umeboshi sont habituellement mangées avec du riz. Une umeboshi est souvent placée au centre d’un lit de riz blanc, ce qui a en plus l’avantage esthétique de reproduire le drapeau du Japon.
• C’est aussi un ingrédient habituel dont on farcit les onigiri, ces boules de riz emballées dans des feuilles de nori.
• Le vinaigre d’umeboshi peut être utilisé comme tous les autres vinaigres.

Conservation :

En raison de leur forte teneur en sel, elles peuvent être conservées longtemps sans s’altérer.
Il est indispensable que les fruits soient bien pressés dans leur saumure. Entreposer le récipient dans un lieu frais et ombragé pendant quatre à cinq semaines

Valeur nutritive :

Antiseptique, fortifiant, minéralisant, car elle aide à absorber le calcuim, alcalinisant du sang, etc. On a identifié pas moins de 17 substances intéressantes : alpha-phellandrène, beta-pinène, citral, limonène, linalol, acide oléique, Pp-cymène…

 

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Le Lait, blancheur trompeuse ?

Quand quelque chose dérange une habitude,
on ne veut pas y croire…… et pourtant.

Comme les alcools, le tabac, les sucres raffinés, les graisses cuites, le lait d’animaux et leurs dérivés, même bio, sont des produits nocifs.

Le lait maternel correspond exactement à la constitution biologique de l’enfant et le lait de vache au veau !

Le code génétique du lait de vache est inadapté à l’humain. Les hormones contenues dans le lait de vache vont transmettre à l’hypophyse du veau des messages adaptés à cette espèce animale particulière et non à une autre……..comme peser 200kg à 6 mois.
Quand bien même serait malgré tout capable de s’adapter à cette désinformation, il le ferait au détriment d’autres fonction s’étalant sur la vie entière de l’individu et même sur des générations.

Une seule goutte de lait, même cachée dans un gâteau, suffit à dérégler le processus du métabolisme.

Du calcium inaccessible, car les protéines spécifiques contenues dans les laits animaux, ne sont pas adaptées à notre espèce. Les laits animaux décalcifient l’être humain (ostéoporose) et fait s’accumuler les sels minéraux dans les tissus et organes du corps créant indurations, kyste et calculs.

Des acides gras saturés à grosses molécules que le foie humain à du mal à digérer. Le lait de vache a la propriété de fixer des toxines déjà présentes dans le corps et principalement celles qui viennent s’y ajouter par l’alimentation, d’ou les « colles » lors de grippes, angines……
Les graisses qui ne seront pas éliminées, seront absorbées dans l’intestin grêle et passeront dans le sang, ce qui est particulièrement nocif.

La grande quantité d ‘œstrogènes qui serait responsable du cancer du sein, du cancer de al prostate et de la baisse de la fertilité masculine………..et qui influence notre baisse génétique et énergétique.

L’ajout de produits chimiques et d’additifs, de farines……. dans l’alimentation des vaches, entre autre, pour stimuler la lactation, les inséminations artificielles, les antibiotiques et les vaccins……..la maltraitance animale.

Voilà de quoi réfléchir ….. et allez vérifier par vous-même ces informations en lisant : L’alimentation ou la 3ème médecine du Dr Jean Seignalet, le Lait de vache d’A. Laroche-de Rosa, le Lait, une sacrée vacherie du Dr N. Le Berre………

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Vous n’en avez probablement jamais entendu parlé et pourtant elle est très importante…..

La notion d’énergie vitale est totalement méconnue en diététique conventionnelle, pour laquelle seul existe ce qui est identifiable comme l’énumération des nutriments et mesurable c’est-à-dire les calories.
Pourtant, l’univers est régi par la dualité énergie-matière, mise en équation par A. Einstein.
L’agro-alimentaire et la diététique ont opté résolument pour la matière et raisonné en termes de quantité.
Mais se nourrir, c’est surtout apporter et renouveler l’énergie sans laquelle il n’y a pas de vie possible. Or, cette énergie d’origine alimentaire ne provient pas seulement de la combustion des nutriments-matière. Elle doit comporter aussi – essentiellement – une partie qualitative qui échappe aux analyses classiques.
Ces 2 aspects coexistent au sein d’un aliment, qui répond, lui aussi, fort logiquement à cette dualité.

Plusieurs chercheurs ont tenté de mesurer la vitalité donc les ondes électromagnétiques des aliments, d’abord à l’aide d’un pendule, puis à l’aide de « vitalimètre ». D’après André Simoneton : « Tout être humain bien portant émet des ondes aux alentours de 6200-7000 Å (ångström), longueur d’onde qui correspond à la couleur rouge du spectre solaire (……..) Chez des personnes malades ou des sujets soumis à des régimes alimentaires qui ne leur sont nullement favorables, nous avons toujours constaté des longueurs d’ondes inférieurs à 6500 Å (…..) Nos aliments, pour nous être profitables, doivent émettre des ondes au moins égales à la radiation de l’homme. C’est cette émission d’ondes que nous avons appelée la dynamisation. »

Il a classé les aliments de la façon suivante :

Aliments supérieurs 6500 à 10000 Å
– Fruits et légumes frais et mûrs sur pied
– Légumes crus et cuits à l’étouffé
– Germinations
– Céréales complètes
– Noix
– Graines
– Huile de 1erèpression à froid
– Œuf du jour
– Fruits séchés comme les figues et les dates
– Miel
– Sucre de canne complet
– Sel de mer gris
– Poissons de mer et crustacés surtout crus
– beurre très frais
– Crème et fromage non fermentés

Aliments de soutien 4000 à 6000 Å
– Légumes et fruits déshydratés
– Compotes de fruits fraîches
– Certains légumes cuits
– Viandes
– Huile
– Certains Vins
– Poissons de mer cuits
– Poissons de rivière
– Viande crue ou cuite « bleue »
– Lait frais (<12h)

Aliments inférieurs 100 à 3000 Å
– Légumes cuits dans l’eau
– Fruits trop mûrs
– Farines de plus de 5-6 mois
– Huiles non fraîches
– Sel gemme
– Viandes cuites
– Aliments défraîchis

Aliments morts 0 Å
– Conserves
– Farines de plus de 6 mois
– Margarine
– Huiles de poisson morts
– Fromages fermentés
– Abats
– Alcool
– Café, Thé
– Chocolats
– Sucres

et bien sur tout cela en Bio ! Ou encore mieux en Biodynamie (Demeter)

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Où allons-nous ?

Qu’appelle-t-on « Les Nouveaux OGM » ?

On connaît bien les OGM issus de la transgenèse, auxquels nous avons dit non dans les années 2000….
Nous avons parlé de la 1ère et de la 2ème exception, mais il y a une troisième exception: celle des micro-organismes.
Un certain nombre de substances sont produites à partir de levures ou de bactéries GM et échappent aujourd’hui à l’étiquetage.

Mais la transgenèse consiste à insérer une séquence d’ADN d’un être vivant dans un autre être vivant en s’affranchissant de la reproduction sexuée. Cette méthode a choqué l’opinion, car elle permet de franchir la barrière des espèces, de mettre du poisson dans les fraises.

Mais les tout premiers OGM sont des plantes issues d’une autre forme de manipulation, la mutagenèse. Or s’il n’existe qu’une seule transgenèse, il existe plusieurs mutagenèses.
Depuis les années 1930, on fait de la mutagenèse in vivo, c’est-à-dire sur des éléments vivants (plantes ou graines entières), au moyen de la radiation nucléaire ou de produits chimiques. En gros on prend une graine et on la bombarde d’agents mutants extérieurs. Cela ressemble un peu à ce que fait la nature dans le sens où c’est le génome entier de la graine qui va devoir s’adapter à une pression extérieure.
C’est non naturel, mais on utilise les mécanismes du vivant, c’est pourquoi cette forme de mutagenèse a été exemptée de la directive européenne de 2001, qui s’est concentrée sur les OGM transgéniques.

À l’époque, il y avait déjà plus de 3 000 variétés de plantes mutées répertoriées et le législateur trouvait trop compliqué de les évaluer, étiqueter, autoriser…...

Il a préféré les exempter en utilisant cette formule : « il y a une historicité d’utilisation sans risque » de la mutagenèse in vivo. Cette absence de risque est supposée, voire incantatoire car aucune évaluation n’a été faite. La vraie raison de cette exemption est économique et technique. On devine qu’il existe aujourd’hui un autre type de mutagenèse……
Dans les années 2000, les laboratoires ont commencé à faire de la mutagenèse in vitro sur cellules isolées. On est ici beaucoup plus proche de la transgenèse. On découpe le vivant en rondelles, on extrait des cellules qui ne peuvent se reproduire par elles-mêmes et on régénère des plantes à partir de ces cellules en utilisant des hormones.
Toutes ces étapes connexes à la mutagenèse en tant que telle modifient le vivant et peuvent avoir des effets sanitaires et environnementaux non désirés.
En juillet 2018, la Cour de Justice de l’UE a arrêté que les produits issus des nouvelles techniques de mutagenèse devaient être réglementés comme ceux issus de la transgenèse.

Depuis, c’est le branle-bas de combat chez les industriels, les semenciers et les politiques pour casser cette décision susceptible de donner un coup d’arrêt à leurs nouveaux OGM.

L’enjeu est énorme ! Normalement, un arrêt est d’application immédiate.
Or on sait que l’ensemble de l’UE cultive des OGM issus de la mutagenèse moderne.
Une transparence est indispensable, mais pour l’instant c’est l’omerta la plus totale.

Quels sont les dangers des OGM pour l’agriculture bio ?
Si les OGM se répandent, les semences paysannes seront contaminées et finiront par être brevetées. Tout le travail du paysan peut être mis à terre si la variété qu’il utilise est contaminée. C’est ce qui s’est passé au Guatemala et au Mexique.

Que peut-on faire ?
Manger bio ! Choisir des AOC ou des IGP qui refusent les OGM dans leur cahier des charges et lire le journal d’Inf’OGM pour se tenir informé.

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Où en sommes-nous ?

Le débat paraît ancien, voire dépassé : Les Organismes Génétiquement Modifiés, on a dit NON il y a vingt ans.

Alors pourquoi en reparler ?

La définition européenne d’un OGM est : « Organisme, à l’exception des être humains, dont le matériel génétique a été modifié d’une manière qui ne s’effectue pas naturellement par multiplication et/ou par recombinaison naturelle. » (Directive 2001/18)
Cela englobe plusieurs techniques de modification: la Transgenèse, mais pas seulement.

Les OGM les plus répandus sont le Soja, le Maïs, le Coton et le Colza.

Ils représentent 98 % ds OGM transgéniques cultivés dans le monde.
85 % des OGM transgéniques sont produits en Amérique du Nord et Latine, principalement par les Etats-Unis, le Brésil, l’Argentine et le Canada. L’Amérique Latine est complètement contaminée par les OGM : en Uruguay et au Paraguay 100 % du soja est transgénique. Sans oublier les maladies ds populations proches des champs où le soja transgénique est cultivé.
Sur le coton, on trouve la Chine et l’Inde (95 % des surfaces de coton sont en OGM). Sans oublier le suicides des cultivateurs de coton, un autre problème provoqué par les OGM.
Au total, 28 pays cultivent des OGM, dont certains sur de très petites surfaces, comme le Bangladesh qui cultive quelques centaines d’hectares d’aubergines transgéniques.

Historiquement, c’est la recherche publique qui a mis au oint les OGM dans les années 1980, Mais ce sont depuis longtemps les semenciers privés qui gèrent la question : Bayer-Monsanto, Syngenta-ChemChina, Dow-Dupond. Ce sont des chimistes, les mêmes qui ont mis sur le marché les herbicides et les pesticides.

Comment savoir si je mange des OGM ?
Il existe plusieurs législations au niveau mondial. L’Union Européenne dispose de la plus intéressante : tous les végétaux transgéniques doivent être étiquetés.L’UE ne produit pas d’OGM mais elle en import, principalement le soja et le coton. Le soja importé sert à nourrir le bétail. Un éleveur peut savoir qu’il nourrit son bétail avec un soja transgénique, mais pas le consommateur puisque le loi européenne exempte d’étiquetage les produits issus d’animaux nourris aux OGM.

On en mange donc pas directement de soja transgénique, mais on le consomme à travers les animaux ! Une autre grande exception, est la restauration collective, à laquelle l’Europe n’impose aucun devoir de transparence.

Comment justifier ces exemptions d’étiquetage ?
Si le consommateur voit marqué OGM, il boycotte !
En Europe on a fixé un seuil de tolérance à 0,9 %par ingrédient, quel que soit le poids de cet ingrédient dans la composition du produit. Et depuis la mise en place de l’étiquetage pour les végétaux on ne retrouve quasiment plus de tels produits dans les étals…..

Mais la viande issue d’animaux aux OGM reste très largement rependue incognito.

Un aliment bio, est-il forcement sans OGM ?
OUI : la philosophie de l’agriculture bio est contraire à celle des biotechnologies. Il existe une tolérance de 0,9 % par ingrédient qui a été récemment rajoutée au règlement bio. Elle a été réclamée par la filière bio canadienne, confrontée à des problèmes de contamination sur le colza.

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L’Amande

Histoire :
Fruit de l’amandier, arbre qui serait originaire d’Asie et d’Afrique du Nord, l’Amande est appréciée depuis la plus haute Antiquité. Des vestiges datant du temps des Assyriens et de la Perse ancienne démontrent l’existence de la culture de l’amande. On la mentionne dans les écrits anciens, notamment la Bible. Il semble que les Grecs furent les premiers à la cultiver ; les Romains nommeront d’ailleurs l’amande la « noix grecque ». Elle servait autant à des fins alimentaires que médicales.
L’amandier mesure généralement de 6 à 9 mètres de haut. Très sensible au froid, il pousse dans les régions au climat méditerranéen. Il est cultivé en Europe, mais aussi en Amérique du Sud, en Californie et en Australie.
L’amande est composée d’une graine ovale (amande) de couleur blanchâtre. Cette graine, recouverte d’une mince pellicule brunâtre, est nichée dans une coque plus ou moins dure selon les variétés. Cette coque est couverte d’une enveloppe fibreuse et coriace (le brou), de couleur verte, qui éclate à maturité. Habituellement seule dans sa coque, l’amande peut avoir une sœur jumelle, on parle alors d’amandes philippines.
Les amandes se divisent en 2 groupes :
L’amande amère, qui sert à faire une huile incolore ou des liqueurs, telle l’amaretto.
L’amande douce, que l’on consomme habituellement séchée, mais elle est comestible fraîche lorsqu’elle est de couleur verte et que sa coque est ferme mais encore tendre.

Utilisation :
La saveur douce de l’amande va avec presque tous les aliments……..sucré ou salé.
L’amande est un encas idéal : une poignée d’amande quand on a un petit creux en milieu de journée vous rassasiera et comblera vos besoins journaliers en calcium.

Conservation :
6 mois au réfrigérateur si elles sont décortiquées.
Elles se congèlent très bien.

Valeur nutritive :
Les matières grasses de l’amande sont composées à 86 % d’acides non saturés.
C’est une excellente source de magnésium et potassium et une bonne source de phosphore, calcium, zinc, cuivre, fer…..

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Il n’y a pas lieu de s’inquiéter, seul compte un bon équilibre alimentaire.

L’homme est omnivore et peut manger de tout, sans excès. Aucun aliment n’est indispensable ! Ils peuvent tous être remplacé par d’autres aliments.
La viande n’est pas l’unique aliment renfermant des protéines, le poisson et les œufs sont de très bonnes sources de protéines animales, ainsi que les produits laitiers.
Les légumineuses sont la meilleure source végétale, mais il y a aussi des protéines dans les orties et les champignons, par exemple !
La viande n’est pas non plus le seul aliment du plat de résistance, il est accompagné de légumes et de légumineuses ou céréales.

Le régime végétalien est déconseillé, car on s’expose à ces âges à de forts carence en fer, zinc, calcium, oméga3 et vitamine B12.

Age par âge, comment doser ?
De 1 à 3 ans

Les besoins en fer et en protéines sont très élevés en raison de la croissance. Il faut donner 30 à 50 g de viande par jour.

De 4 à 12 ans
100 à 120 g de viande, 4 à 5 fois par semaine……. Alterner lapin, veau, agneau, canard, poulet, œufs…..

A l’adolescence
Les garçons ont besoin de plus de protéines que les filles, mais elles ont plus besoin de fer !
Pour un garçon 120 à 150 g de protéines par jour en alternant les sources animales et végétales.
Pour les filles 120 g de protéines par jour en alternant les sources animales et végétales.

Il ne faut pas se forcer à manger de la viande et surtout de la viande rouge si l’on n’en a pas envie, que cela soit par goût ou par conviction, mais il faut manger équilibrer et s’assurer d’avoir un apport suffisant en protéines de qualité et en fer.

Le repas doit rester un moment de partage et de plaisir !

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Les Aliments : des complices nutritionnels pour une bonne santé articulaire……

• Les Crucifères
Cette famille est composée des choux, radis et navets.
Ils sont riches en vitamines C et K, flavonoïdes, fibres et composés soufrés, les glucosinolates, qui stimulent les enzymes bloquant le processus inflammatoire et empêchent la destruction des cellules du cartilage.
Pour bénéficier au maximum de leurs bienfaits, mangez-en à votre menu 3 fois par semaine, crus de préférence, ou cuits al dente, à la vapeur ou dans un peu d’eau.

Le Citron
Ses flavonoïdes et ses vitamines, en particulier la C, en font un super-oxydant.
Le potassium est quant à lui un puissant alcalinisant, capable de remettre à niveau l’équilibre acido-basique de l’organisme.
Ce détoxifiant de l’organisme contribue au bon fonctionnement des articulations.
Boire le matin à jeun ou vers 17h un jus de citron tiède avec un peu d’eau diminue le taux d’acidité.

Les Fruits rouges
Cerises, framboises, cassis, myrtilles, grenades, canneberges, fraises et raisins sont de véritables concentrés d’anti-oxydants, contenant des polyphénols, du bêta-carotène, de la vitamine C et des minéraux variés.
Leurs tanins et les pigments sont anti-inflammatoires. A consommer frais ou surgelés et crus pour garder la vitamine C, et bio car fraises, framboises et cerises font partie des petits fruits les plus contaminés en pesticides.

• Les Alliacés
Grâce à leurs composés soufrés, ail, oignon, échalote, ciboule et ciboulette ou poireau jouent un rôle anti-inflammatoire avéré.
Pour une efficacité optimale, hacher, broyer l’ail avant la cuisson, et le laisser reposer dix minutes pour favoriser ses réactions chimiques.
On peut aussi les consommer cru.

Le Curcuma
Ce puissant anti-inflammatoire et antioxydant contient de la curcumine qui inhibe une enzyme pro-inflammatoire.
Pour potentialiser ses effets, il faut toujours le consommer en association avec un peu d’huile et du poivre noir ou du gingembre pour améliorer sa biodisponibilité dans le tube digestif.

Les Huiles de premières pression à froid
Huile de colza, lin, cameline ou chanvre, toujours utilisées froides, sont les principales sources végétales d’oméga-3, ces acides gras essentiels qui contrebalancent les effets pro-inflammatoire de nombreux autres aliments ou huiles.

L’huile d’olive, riche en acide gras mono-insaturés est un allié du système cardio-vasculaire grâce à ses antioxydants aux effets antalgiques et qui aide à bloquer les enzymes impliqués dans l’inflammation. On ne la fait pas chauffer à plus de 200°C.

• Les Grains entiers de céréales
Riz brun ou complet, avoine, quinoa ou millet et orge, céréales sans gluten et contenant des fibres, des vitamines B6 et B9et des protéines utiles contre l’inflammation à condition de les marier avec des légumineuses.

• Les Poissons gras
Riches en oméga-3, sélénium, zinc et vitamine D, maquereau, hareng, sardine, anchois, anguille, flétan et exceptionnellement thon et saumon péché protègent contre l’inflammation.
Cru ou cuits à la vapeur douce afin de préserver les oméga-3.

• Les Coquillages et Crustacés
Sources intéressantes de protéines, minéraux et oligo-éléments antioxydants, zinc et sélénium.

Et tout cela en Bio, afin de ne pas surcharger l’organisme avec des résidus de pesticides.

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