Les étiquettes alimentaires : attention aux pièges !

La liste des ingrédients
La liste des ingrédients donne des informations sur la qualité relative de chaque ingrédient et leur qualité, sur les additifs employés, inscrit par ordre décroissant de poids.

Les premiers ingrédients composent majoritairement le produit……..donc on privilégiera les listes d’ingrédients les plus courtes, car plus il y a d’ingrédients, plus grande sera la possibilité que vus vous trouviez en présence d’un aliment ultra-transformé.

Les lipides
S’il est indiqué « lipides 15g, dont 10g d’acide gras saturés », on saura que les matières grasses utilisées ne sont pas de première qualité.

Les glucides
« dont sucres » signifie sucre ajouté !

Le sel
Lorsque l’étiquette indique le taux de sodium et non de sel. Or il faut multiplier ce chiffre par 2,5 pour obtenir le taux de sel.

Les additifs
– Les colorants Série E100
– Les conservateurs Série E200
– Les antioxydants Série E300
– les agents de texture Série E400
– Les anti-agglomérants, les exhausteurs de goût et divers autres produits Série E500 à E1505

Attention aux allégations de santé !

« Sans sucre » ne contient pas de saccharose, c’est-à-dire de sucre de table ordinaire, mais il peut contenir d’autres sucres comme du fructose, du lactose ou encore des édulcorants !

« Allégé en matières grasses » 30 % de matière grasse en moins qu’un produit similaire ………..et pour les remplacer on ajoute des amidons (sucre) ou autres additifs.

 

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Certains aliments, par une évolution de leur consommation et de leur composition, sont devenus toxiques, indigestes, provoquant intolérances et allergies, tels les viennoiseries, les laitages, les céréales……….

D’autres aliments sont aussi nocifs, même bio, pour nos bonnes bactéries :

• Les produits laitiers en excès
• les protéines animales
• les sucres
• les céréales raffinées
• les sodas
• les plats préparés

Ingérés ponctuellement, ces aliments n’ont pas vraiment d’incidence sur une personne en bonne santé, mais sur la durée, ils appauvrissent le microbiote qui ne sait pas se nourrir, ni digérer ces nouvelles molécules : additifs, émulsifiants, conservateurs, pesticides, insecticides………..

Notre façon de vivre nuit également :

• la sédentarité
• les antibiotiques

Alors pour votre ventre cuisiner des plats simples et bouger !

 

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En mangeant des aliments « prébiotique » c’est-à-dire qui nourrissent la flore intestinale.

• Les légumineuses, les lentilles, haricots secs, les pois chiches
• les graines entières, les amandes, les noix
• les céréales complètes, l’avoine, l’orge, le seigle
• les fruits frais et secs, le citron
• les légumes surtout l’ail, l’oignon, l’artichaut, l’asperge, le poireau, le topinambour, la banane, les figues, les haricots verts
• le basilic, la coriandre
• la cardamone, la cannelle, le clou de girofle

et des probiotiques, « des bactéries gentilles » qui vont repeupler un microbiote appauvri.

– la crème fraîche, les yaourts, le fromage au lait cru
– les cornichons
– le pain au levain
– le vin
– la bière,
– les olives
– la choucroute et autres légumes lacto-fermentés comme la betterave, les carottes…….
– le lassi
– la sauce soja ou le tamari
– le kimchi
– le kéfir de fruits
– le kombucha………..

Bon appétit !

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Le Siitake

Histoire :
Champignon comestible qui pousse sur l’arbre shiiet qui peut être cultivé, le Shiitake est originaire d’Asie où il est connu depuis moins de deux millénaires. Il est parfois nommé champignon noir.
Plusieurs pays, dont la Chine, la Corée et le Japon, font la culture intensive du shiitake.
Ce champignon est d’ailleurs le second à être cultivé en importance après le champignon de couche. Au Japon, ce champignon est l’équivalent du champignon de couche occidental. Ce pays est un important exportateur et le terme japonais désignant ce champignon s’est imposé un peu partout à travers le monde.
Le shiitake est cultivé sur des bûches ds souches d’arbres morts ou sur de la sciure de bois. Il est convexe ou presque plat et comporte à l’occasion un petit renflement central ; il est surmonté d’un chapeau charnu brunâtre qui mesure généralement de 5 à 20 cm de diamètre. Les pieds sont plus ligneux que ceux de la plupart des autres champignons. Le moment de la cueillette est important car le chapeau du champignon cueilli trop tard est fendu et il a perdu ses spores, ce qui donne un shiitake plat, mince et peu savoureux.

Utilisation :
Le shiitake est utilisé pour la consommation ainsi que pour divers usages thérapeutiques.
Sa chair blanche et légèrement acide mais agréable et son odeur est plus prononcée lorsqu’il est déshydraté. Il absorbe la saveur des mets auxquels on l’ajoute. Il est délicieux dans les soupes, le riz, les ragoûts, et les mets cuits à l’orientale.
Il faut cuire shiitake afin de bénéficier de leurs vertus.
En Asie le shiitake est utilisé pour traiter l’hypertension, la grippe, les tumeurs, les ulcères d’estomac, le diabète, l’anémie, l’obésité, les calculs biliaires ; il est aussi immunostimulant.

Conservation :
Ils sont un peu moins fragiles que les autres champignons.
Conservés au réfrigérateur, sans les nettoyer, dans un sac de papier, ils se garderont au moins une semaine.

Valeur nutritive :
Il est une bonne source de potassium.

 

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Bien profiter de la saison des champignons

Il est temps de préparer vos paniers !
Présents dans les sous-bois, forêts et prairies, les chanterelles, trompettes-de-la-mort, pied-de-mouton, cèpes, et autres bolets se dégustent en saison automnale.

Certains champignons deviennent « tendance » telles le chaga, le reishi, ou le cordyceps…..
Ni plante, ni animaux, les champignons constituent une règne à part entière, celui des Fungi.

Les bienfaits des champignons cultivés ou ramassés
• Peu caloriques, car composés de 80 à 90 % d’eau.
• Riches en Vitamines B et D, oligoéléments et protéines : sauvages ou de culture, les champignons apportent de nombreux bénéfices nutritionnels.
• Ils stimulent le système immunitaire car ils contiennent du sélénium, du zinc, du cuivre et du fer.
• Ils facilitent la digestion car ils ont riche en fibre, ce qui facilite le transit et ils sont également une source de prébiotiques qui contribue à nourrir les bactéries commensales.

Mais attention aux métaux lourds, éviter les sites pollués (bords des routes, décharges, sites industriels…….)
et aux intoxications ! Par principe, on ne ramasse que les champignons que l’on connaît.

En tant que Naturopathe, je vous conseille fortement de ne manger des champignons ramassés qu’une fois par semaine et de bien les laissez tremper avant de les faire cuire afin de les débarrasser des métaux toxiques ou radioactifs.

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La Périlla ou Shiso

La Périlla ou Shiso
Perilla frutescens var. crispa

Histoire :
La périlla nommée aussi pérille aromatique ou Pérille de Nankin ou Shiso en Japonais, est une plante annuelle originaire d’Asie du Sud-Est.
De la famille des lamiacées, elle pousse à l’état sauvage mais également en pot sur les balcons en Europe.
Cultivée en Chine et au Japon depuis l’Antiquité, elle y est utilisée pour ses vertus antibactériennes, notamment pour neutraliser la toxicité de certains poissons et aseptiser la viande.
Sa feuille fraîche, verte ou pourpre, est d’une saveur proche du basilic et de la menthe.
Elle produit des graines oléagineuses qui, pressées à froid, fournissent de l’huile.
Les feuilles fraîches de périlla se consomment comme des fines herbes.

Valeur nutritive :
Sa feuille est riche en huiles essentielles, en polyphénols et flavonoïdes.
Les feuilles fraîches de périlla se consomment comme des fines herbes.
Ses graines permettent d’obtenir une huile riche en omega-3 qui ne rancit pas grâce à la vitamine E qui la stabilise.
La plante entière bénéficie d’une valeur de capacité d’absorption des radicaux oxygénés très élevée.

Les bienfaits de l’huile de périlla :
• Grace à son action anti-inflammatoire, l’huile de périlla assure une bonne protection cardio-vasculaire, hépatique et neuronale.
• La synergie huile végétale et huile essentielle de la périlla apaise l’asthme, les rhinites ou conjonctivites allergiques et les dermites atopiques.

Usage thérapeutique :
• Tous les allergiques, en prévention des pollens de printemps, dès 12 ans en cure de 3 mois.

Contre-indication :
Ne pas prendre sous forme de suppléments en cas de prise d’anticoagulants.
L’huile essentielle est déconseillée chez la femme enceinte et chez l’enfant.

 

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L’Abricot

Histoire :
Fruit de l’abricotier, arbre originaire de Chine. Les Occidentaux ont d’abord cru que l’abricotier provenait d’Arménie et ils le nommèrent Prunus armeniaca. Longtemps, ils crurent que cet arbre produisait des fruits maudits qui provoquaient la fièvre. Il semble qu’Alexandre le Grand l’introduisit en Occident ; les Arabes le rependirent en Méditerranée.
Le mot « abricot » est dérivé de l’arabe d’Espagne al barquq qui signifie « précoce », et ce, parce que l’abricot fleurit très tôt au printemps.
L’abricotier a des feuilles caduques, et il peut atteindre 10 mètres ; il produit de magnifiques fleurs odorantes qui ont la curieuse caractéristique d’être fixées directement sur le tronc et les branches.
Il existe plus de 40 variétés d’abricot dont la plupart poussent sous les climats chauds. Les producteurs les plus importants sont la Turquie, l’Italie et la Russie.
La peau comestible de l’abricot est légèrement duveteuse, sauf à maturité où elle devient lisse.
La tendre chair orangée est sucrée et très parfumée. Ce fruit délicat est cependant souvent cueilli avant d’atteindre sa pleine maturité, afin qu’il puisse supporter le transport et les délais de la mise en marché ; sa chair est alors souvent farineuse et moins savoureuse.

Utilisation :
Choisir des abricots intacts, ni trop fermes,ni trop mous, sans taches blanchâtres, gerçures ou meurtrissures.
L’abricot est délicieux nature, tel quel ou en salade de fruit.
Il est souvent cuit en confiture ou chutney, transformé en compote ou jus. On le met dans les tartes, gâteaux, sorbets,…….
Il est déshydraté et séché.

Conservation :
Manipuler les abricots avec soin, car ils s’endommagent rapidement s’ils sont meurtris.
Les laver uniquement avant de les utiliser car ils pourrissent rapidement.
Laisser le mûrir à la température de la pièce et placer l’abricot m au réfrigérateur, il se conservera environ une semaine.
Les abricots se congèlent facilement. Les blanchir 30 secondes afin de pouvoir les peler et les dénoyauter car le noyau donne un goût amer.
A choisir déshydraté sans sulfite donc bio et marron !

Valeur nutritive :
L’abricot est très riche en vitamine A, riche en potassium, magnésium, cuivre et fer.
Plus riche déshydraté que frais.
Riche ne fibre il accélère le transit avec ses fibres douces.

 

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L’Aubergine

Histoire :
Fruit d’une plante originaire de l’ Inde, l’aubergine est une baie consommée comme légume, connue en Asie depuis plus de 2500 ans. Elle était cultivée en Chine à cette époque ; Les Arabes et les Perses l’auraient rapportée en Afrique avant le Moyen-Age.
Au XIVe siècle, elle fut introduite en Italie par l’Afrique. Les Européens apprécièrent d’abord pour ses qualités ornementales, car les premières variétés «étaient très amères, et ils croyaient qu’elle provoquait la folie.
La culture et les croisements de l’aubergine permirent d’en améliorer la saveur. Aujourd’hui, l’aubergine est cultivée principalement en Chine, en Turquie, au Japon, en Egypte et en Italie.
Il existe plusieurs variétés d’aubergines. La plupart préfèrent les climats chauds, mais certains se sont adaptés aux climats tempérés. La variété la plus connue, tant en Amérique du Nord qu’en Europe, est l’aubergine pourpre foncé de forme allongée et ressemblant à une grosse poire. Elle croît sur une plante qui peut atteindre 1 mètre et qui produit de magnifiques fleurs bleu-violet.
Plusieurs autres variétés sont maintenant disponibles ; elles sont souvent regroupées sous la catégorie d’aubergines orientales ; ces aubergines peuvent être aussi petites qu’un œuf, être longues et effilées ou même avoir l’aspect d’une grappe de raisins.
La peau luisante, lisse et mince est pourpre foncée, lavande, crème, blanche, vert et orange ; cette peau est comestible tout en ayant un goût amer dans certaines variétés.
La chair d’un blanc jaunâtre est spongieuse et contient de petites graines brunâtres, comestibles. Une aubergine qui est jeune ou petite contiendra moins de graines et aura une peau plus tendre et moins amère.

Utilisation :
Rechercher une aubergine ferme et lourde, la peau lisse et de couleur uniforme.
L’aubergine est délicieuse chaude ou froide : farcie, en purée, en brochette, grillée……
Elle se consomme toujours cuite sauf certaines variétés orientales qui se mangent crues, en salade.
La chair de l’aubergine noircit rapidement lorsqu’elle est coupée, aussi est-il préférable de l’apprêter sans délai.

Aubergine allongée                      blanche               thaïlandaise               ronde

 

Conservation :
Pour vérifier si l’aubergine est mûre exercer une légère pression sur les côtés avec les doigts : si l’empreinte demeure visible, l’aubergine est à point.
Elle doit être manipulée avec soin, car elle se meurtrit facilement.
Elle se conserve au frigo environ une semaine dans un sac plastique perforé.

Valeur nutritive :
L’aubergine est une bonne source de potassium et elle contient de l’acide folique, du cuivre, de la vitamine B6 et du magnésium.
Elle est diurétique et laxative grâce à ses fibres.
Elle est aussi peu calorique.

 

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