Le Gingembre

Histoire :
Rhizome tubéreux d’une plante vivace originaire d’Asie du Sud-Est, le gingembre est cultivé dans la plupart des pays tropicaux et peut aussi pousser dans les régions chaudes des climats tempérés.
Il est connu pour ses propriétés aromatiques et médicinales depuis les temps anciens. Il est cité dans d’antiques écrits chinois et indiens. Le gingembre était également connu des Grecs. Les Romains l’appréciaient aussi puisqu’il l’importait il y a plus de 2000 ans. Ce n’est que vers la fin du XIIIème siècle que le gingembre fut connu par les Européens.


La partie aérienne de la plante peut etteindre1,5 mètre de haut . La multiplication de la plante s’effectue par la division des rhizomes. Ils sont de taille et de couleur variables (sable doré, jaune, blanc ou rouge)selon les variétés, fort nombreuses. Leur pulpe fortement aromatique est piquante, poivrée et parfois brûlante. Elle est recouverte d’une mince peau comestible lorsque le rhizome est jeune et frais.

Utilisation :
Choisir un rhizome ferme et non ratatiné, exempt de moisissures.
Le gingembre frais est pelé, tranché, râpé, haché ou coupé en fins bâtonnets.
La saveur du gingembre atteindra son maximum si on ajoute le gingembre en fin de cuisson et sera plus discrète s’il est intégré en début de cuisson.
Le gingembre assaisonne aussi bien des aliments salés que sucrés.
Le gingembre soulage les articulations, atténue la nausée, apaise la digestion et entretien le cerveau.

Conservation :
Le gingembre frais se conserve au réfrigérateur 2 ou 3 semaines.
Le gingembre se congèle facilement tel quel. Il peut être pelé et coupé non décongelé.
Conserver le gingembre moulu dans un contenant hermétique et le conserver dans un endroit sombre, frais et sec.

Valeur nutritive :
Le gingembre possède diverses propriétés médicinales. On le dit tonique, antiseptique, diurétique, fébrifuge, aphrodisiaque……
Il peut irriter le système digestif et doit donc être utilisé avec modération.

 

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La Betterave

Histoire :
Plante potagère à racine charnue probablement originaire d’Afrique du Nord. Les betteraves rouges et blanches étaient connues des Romains qui faisaient usage de leurs racines, alors que d’autres peuples utilisaient leurs feuilles seulement.
A partir du XVIe siècle, la betterave dite potagère était couramment consommée par les Anglais et les Allemands, alors que la betterave blanche était utilisée comme fourrage pour les animaux.
La première usine d’extraction du sucre de la betterave fut construite au débit du XIXe siècle en Pologne. C’est à cette même époque qu’a débuté la culture des betteraves aux Etats-Unis.
La betterave est plus ou moins charnue et sa peau est mince et lisse. Sa chair, habituellement couleur rouge vif, peut être blanche. Ses grandes feuilles très colorées, ondulées ou plissées, sont comestibles.
Elles peuvent mesurer plus de 35 cm de long et 25 cm de large.Il existe plusieurs variétés de betteraves, dont la betterave fourragère qui sert à nourrir le bétail et la betterave sucrière transformée en sucre ou en alcool.
La betterave doit sa coloration typique à la bétacyanine, un pigment extrêmement soluble à l’eau. La moindre meurtrissure avant cuisson fait « saigner » la betterave, c’est-à-dire que cela fait suinter le suc pourpre de la betterave au contact du liquide.
Le jus de betterave tache facilement les doigts, que l’on peut nettoyer avec du citron. Il peut aussi colorer urine et selles, ce qui ne doit pas inquiéter.

Utilisation :
Elle peut être mangée crue ou cuite, en conserve ou au vinaigre.
Les feuilles sont délicieuses cuites et s’apprêtent comme l’épinard ou la bette.

Conservation :
La betterave fraîche peut se conserver de 2 à 4 semaines au réfrigérateur ou dans un endroit frais et humide.
Les feuilles lavées resteront fraîches pendant 3 à 5 jours au réfrigérateur dans un sac plastique perforé.

Valeur nutritive :
Excellente source de potassium et de vitamine A.
Bonne source de vitamine C, magnésium, riboflavine, fer cuivre, calcium, vitamine B, thiamine, acide folique, zinc et niacine.
Les feuilles sont d’excellentes sources de potassium et une bonne source d’acide folique, magnésium, vitamine c et fer.

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Notre alimentation joue un rôle majeur pour le bon fonctionnement de notre système immunitaire.

Certains aliments aident à nettoyer notre corps :

• les algues et les micro-algues
• le radis noir
• la coriandre
• l’ail des ours
• les aliments qui entretiennent notre flore intestinale (ail, oignon, poireau…..)

D’autres booste notre immunité :

• les aliments lacto-fermentés mangés cru
• le miso non pasteurisé
• les germinations
• les plantes aromatiques
• les fruits frais et mûrs de toutes les couleurs
• les légumes crus
• les huiles de première pression à froid
• certains champignons comme le shiitaké

Limitez la viande et les produits laitiers……privilégier la qualité à la quantité !
Choisissez des aliments les plus complets, biologiques, évitez les additifs, les aliments industriels, les conserves, le sucre …….. Place au frais et au naturel.

Et de l’eau de bonne qualité !

Passez un excellent hiver

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Quelle est la quantité optimale de lipides à consommer ?
Recommandations de l’Association Kousmine Française

La quantité précise est en fonction des choix alimentaires et de la nature de chacun.
Ces quantités sont à adapter chez l’enfant.
Les personnes qui consomment peu de gras depuis des années doivent le réintroduire très progressivement, en respectant leurs capacités digestives.

A titre indicatif, pour un adulte et par jour :

• 2 cuillères à soupe d’huile riche en oméga-3, chanvre, noix, colza, toujours consommée crue et conservée au réfrigérateur des l’ouverture de la bouteille
• 1 cuillère à soupe d’huile très riche en oméga-3, lin, cameline
• 1 à 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
• 1 à 2 cuillères à soupe de beurre, d’huile de coco ou de graisse animale (oie, canard, saindoux)
• des graines oléagineuses, noix de Grenoble, cajou, amande, jusqu’à l’équivalent d’un pot de yaourt en verre

Dans la semaine

• au moins 2 fois du poisson gras, maquereau, sardine, hareng, saumon…..
• et en alternance, des œufs, de la viande, des avocats……. Sans se préoccuper de la teneur en gras.

Et bien sûr, tout cela en Bio, non raffiné, non « chimiqué » ou surchauffé………!

Pour votre santé, manger mieux gras, moins salé,
beaucoup moins sucré !

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L’Avocat

Histoire :
Fruit piriforme de l’avocatier, arbre originaire d’Amérique Centrale ou du Sud, l’avocat y est connu pour ses vertus depuis des temps immémoriaux. Les Aztèques désignaient ce fruit sous le nom d’abuacalt. Aujourd’hui, il est surtout cultivé au Mexique, au Brésil, en République Dominicaine, en Colombie et aux Etats-Unis.

L’avocatier croit sous les climats tropicaux et subtropicaux ; il peut atteindre 20 mètres de haut. Ses feuilles ovales et cireuses sont persistantes.

Il existe près d’une dizaine d’espèces qui produisent pour la plupart des grappes de petites fleurs blanchâtres ou jaune verdâtre très odorantes. La floraison, qui s’effectue en deux temps, ne donnera qu’une faible proportion de fruits.
Les 2 variétés les plus connues sont :

l’avocat Hass         

 

et l’avocat Bacon.

 

 

 

Il existe un avocat miniature sans noyau, appelé « avocat cornichon » ou avocat « cocktail »

Utilisation :
L’avocat se consomme habituellement cru et frais, mais il se trouve aussi sous forme d’huile que l’on peut ajouter à des crudités.
C’est un excellent coupe faim, riche en fibres et bon gras.
Il lutte efficacement contre la déshydratation des peaux sèches et les inflammations de l’épiderme.
Choisir un avocat plutôt lourd pour sa taille, pas trop ferme et exempt de taches noires et de meurtrissures. S’il est trop mou, il est trop mûr, la couleur de la peau n’est pas un indice de la maturité, mais dépend plutôt de la variété. L’avocat est à point quand il cède à une légère pression du doigt.

Conservation :
Laisser l’avocat mûrir à la température de la pièce, il ne mûrira plus s’il est réfrigéré.
Une fois mûr, il se conserve 2 ou 3 jours au réfrigérateur.
Il se garde sous forme de purée au congélateur.

Valeur nutritive :
L’avocat est une excellente source de potassium et d’acide folique, une bonne source de vit B6.
Il se digère facilement malgré sa teneur élevée en gras, car il contient de nombreux enzymes qui facilitent la digestion des matières grasses et 1 avocat, au quotidien, permet de réguler le cholestérol LDL.

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QUELQUES FAITS

Les principales fonctions des lipides :

– une réserve d’énergie
– protection
– rôle structural dans les membranes cellulaires
– précurseurs de stéroïdes sexuels
– transporteurs de vitamines
– communication cellulaire
– régulateur de l’inflammation……

Le cholestérol ?

• 80 % du cholestérol est fabriqué par le corps
• 20 % du cholestérol vient de l’alimentation

Quels gras ne surtout pas manger ?

• Les gras « trans », attention danger ! Ils sont à bannir si l’on veut garder une bonne santé cardiovasculaire. Ce sont des gras hydrogénés que l’on retrouve dans les confiseries, les plats préparés, les pâtisseries…………industriels ainsi que les margarines. Ils feront augmenter le mauvais cholestérol.

Il y a des gras trans « naturel » dans les produits laitiers et la viande qui sont inoffensifs s’ils sont consommés en proportions raisonnables.

Les Lipides, nos amis pour la vie ?

L’apparition de l’agriculture et de l’élevage, a bouleversé le mode alimentaire ancestral de l’homme, et par là même son métabolisme.
La part des glucides est devenue progressivement prépondérante dans l’alimentation, au détriment des graisses et des végétaux. Cette tendance n’a cessé de s’amplifier au fil du temps.
Cependant, jusque dans les années 60-70, les conseils pour perdre du poids étaient de limiter drastiquement les « 4P » : pain, pâtes, pommes de terre, pâtisseries, en un mot, les glucides.

Puis le discours a changé ! On a commencé à accuser les lipides de nombreux maux…….

On s’est trompé d’ennemi, car on constate que la santé de la population n’a cessé de décliner depuis que les recommandations nutritionnelles conseillent de supprimer les lipides au profit des glucides.
On assiste aujourd’hui à une véritable explosion de maladies dites de civilisation : obésité, diabète, maladies cardiovasculaire, auto-immunes, neurodégénératives, sans oublier le cancer……

On ne parle pas assez les résultats positifs obtenus par les malades de cancer qui suivent la régime Cétogène ou Kéto qui privilégie les protéines et les graisses et évite tous les sucres (blanc, céréales, légumineuses….)

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L’Umeboshi ou prune salée

Histoire :

L’abricotier du Japon ou Umé est un arbre à feuilles caduc, qui fleuri à la toute fin de l’hiver dans son aire d’origine, en Extrême-Orient.
Il a longtemps été un arbre important ds cultures chinoise, coréenne et japonaise, pour lesquelles il symbolise l’élégance et le courage. La culture de l’espèce remonte à des milliers d’années et plus de 300 variétés ont été sélectionnées.
L’espèce a été introduite au Japon avec le bouddhisme au VIIe – VIIIe siècle.
Les fruits sont des drupes globuleuses de petite taille (de 2 à 3 cm de diamètre) à noyau adhérent. Ils sont marqués, d’un sillon allant du pédoncule à la pointe. Ils arrivent à maturité entre fin mai et fin juillet. Ils gardent une couleur verdâtre panachée de jaune, et sont assez acides et très peu sucrés, mais exhalent un parfum agréable.
Les umeboshi sont fabriquées avec des fruits frais arrivés à maturité. Après les avoir lavés et trempés quelques minutes dans l’eau froide (pour enlever l’amertume), on les essore et les essuie. On les place ensuite au fond d’un récipient et on les asperge ou on les vaporise d’un peu d’eau-de-vie. On verse ensuite dessus 200 grammes de sel par kilogramme de fruits, en malaxant soigneusement afin que le sel pénètre bien.
On peut les laisser nature ou leur adjoindre des feuilles de shiso rouge, car les vertus de l’umeboshi sont en grande partie dues à cet akajiso (pérille)
Après les avoir lavées à l’eau froide, on mélange les feuilles de shiso rouge au sel marin, puis on les dispose en couches alternées avec les prunes pour fermentation. Quand la lacto-fermentation est avancée, on peut les retirer et les faire sécher.

Utilisation :

• Les umeboshi sont habituellement mangées avec du riz. Une umeboshi est souvent placée au centre d’un lit de riz blanc, ce qui a en plus l’avantage esthétique de reproduire le drapeau du Japon.
• C’est aussi un ingrédient habituel dont on farcit les onigiri, ces boules de riz emballées dans des feuilles de nori.
• Le vinaigre d’umeboshi peut être utilisé comme tous les autres vinaigres.

Conservation :

En raison de leur forte teneur en sel, elles peuvent être conservées longtemps sans s’altérer.
Il est indispensable que les fruits soient bien pressés dans leur saumure. Entreposer le récipient dans un lieu frais et ombragé pendant quatre à cinq semaines

Valeur nutritive :

Antiseptique, fortifiant, minéralisant, car elle aide à absorber le calcuim, alcalinisant du sang, etc. On a identifié pas moins de 17 substances intéressantes : alpha-phellandrène, beta-pinène, citral, limonène, linalol, acide oléique, Pp-cymène…

 

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Le Lait, blancheur trompeuse ?

Quand quelque chose dérange une habitude,
on ne veut pas y croire…… et pourtant.

Comme les alcools, le tabac, les sucres raffinés, les graisses cuites, le lait d’animaux et leurs dérivés, même bio, sont des produits nocifs.

Le lait maternel correspond exactement à la constitution biologique de l’enfant et le lait de vache au veau !

Le code génétique du lait de vache est inadapté à l’humain. Les hormones contenues dans le lait de vache vont transmettre à l’hypophyse du veau des messages adaptés à cette espèce animale particulière et non à une autre……..comme peser 200kg à 6 mois.
Quand bien même serait malgré tout capable de s’adapter à cette désinformation, il le ferait au détriment d’autres fonction s’étalant sur la vie entière de l’individu et même sur des générations.

Une seule goutte de lait, même cachée dans un gâteau, suffit à dérégler le processus du métabolisme.

Du calcium inaccessible, car les protéines spécifiques contenues dans les laits animaux, ne sont pas adaptées à notre espèce. Les laits animaux décalcifient l’être humain (ostéoporose) et fait s’accumuler les sels minéraux dans les tissus et organes du corps créant indurations, kyste et calculs.

Des acides gras saturés à grosses molécules que le foie humain à du mal à digérer. Le lait de vache a la propriété de fixer des toxines déjà présentes dans le corps et principalement celles qui viennent s’y ajouter par l’alimentation, d’ou les « colles » lors de grippes, angines……
Les graisses qui ne seront pas éliminées, seront absorbées dans l’intestin grêle et passeront dans le sang, ce qui est particulièrement nocif.

La grande quantité d ‘œstrogènes qui serait responsable du cancer du sein, du cancer de al prostate et de la baisse de la fertilité masculine………..et qui influence notre baisse génétique et énergétique.

L’ajout de produits chimiques et d’additifs, de farines……. dans l’alimentation des vaches, entre autre, pour stimuler la lactation, les inséminations artificielles, les antibiotiques et les vaccins……..la maltraitance animale.

Voilà de quoi réfléchir ….. et allez vérifier par vous-même ces informations en lisant : L’alimentation ou la 3ème médecine du Dr Jean Seignalet, le Lait de vache d’A. Laroche-de Rosa, le Lait, une sacrée vacherie du Dr N. Le Berre………

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Vous n’en avez probablement jamais entendu parlé et pourtant elle est très importante…..

La notion d’énergie vitale est totalement méconnue en diététique conventionnelle, pour laquelle seul existe ce qui est identifiable comme l’énumération des nutriments et mesurable c’est-à-dire les calories.
Pourtant, l’univers est régi par la dualité énergie-matière, mise en équation par A. Einstein.
L’agro-alimentaire et la diététique ont opté résolument pour la matière et raisonné en termes de quantité.
Mais se nourrir, c’est surtout apporter et renouveler l’énergie sans laquelle il n’y a pas de vie possible. Or, cette énergie d’origine alimentaire ne provient pas seulement de la combustion des nutriments-matière. Elle doit comporter aussi – essentiellement – une partie qualitative qui échappe aux analyses classiques.
Ces 2 aspects coexistent au sein d’un aliment, qui répond, lui aussi, fort logiquement à cette dualité.

Plusieurs chercheurs ont tenté de mesurer la vitalité donc les ondes électromagnétiques des aliments, d’abord à l’aide d’un pendule, puis à l’aide de « vitalimètre ». D’après André Simoneton : « Tout être humain bien portant émet des ondes aux alentours de 6200-7000 Å (ångström), longueur d’onde qui correspond à la couleur rouge du spectre solaire (……..) Chez des personnes malades ou des sujets soumis à des régimes alimentaires qui ne leur sont nullement favorables, nous avons toujours constaté des longueurs d’ondes inférieurs à 6500 Å (…..) Nos aliments, pour nous être profitables, doivent émettre des ondes au moins égales à la radiation de l’homme. C’est cette émission d’ondes que nous avons appelée la dynamisation. »

Il a classé les aliments de la façon suivante :

Aliments supérieurs 6500 à 10000 Å
– Fruits et légumes frais et mûrs sur pied
– Légumes crus et cuits à l’étouffé
– Germinations
– Céréales complètes
– Noix
– Graines
– Huile de 1erèpression à froid
– Œuf du jour
– Fruits séchés comme les figues et les dates
– Miel
– Sucre de canne complet
– Sel de mer gris
– Poissons de mer et crustacés surtout crus
– beurre très frais
– Crème et fromage non fermentés

Aliments de soutien 4000 à 6000 Å
– Légumes et fruits déshydratés
– Compotes de fruits fraîches
– Certains légumes cuits
– Viandes
– Huile
– Certains Vins
– Poissons de mer cuits
– Poissons de rivière
– Viande crue ou cuite « bleue »
– Lait frais (<12h)

Aliments inférieurs 100 à 3000 Å
– Légumes cuits dans l’eau
– Fruits trop mûrs
– Farines de plus de 5-6 mois
– Huiles non fraîches
– Sel gemme
– Viandes cuites
– Aliments défraîchis

Aliments morts 0 Å
– Conserves
– Farines de plus de 6 mois
– Margarine
– Huiles de poisson morts
– Fromages fermentés
– Abats
– Alcool
– Café, Thé
– Chocolats
– Sucres

et bien sur tout cela en Bio ! Ou encore mieux en Biodynamie (Demeter)

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Où allons-nous ?

Qu’appelle-t-on « Les Nouveaux OGM » ?

On connaît bien les OGM issus de la transgenèse, auxquels nous avons dit non dans les années 2000….
Nous avons parlé de la 1ère et de la 2ème exception, mais il y a une troisième exception: celle des micro-organismes.
Un certain nombre de substances sont produites à partir de levures ou de bactéries GM et échappent aujourd’hui à l’étiquetage.

Mais la transgenèse consiste à insérer une séquence d’ADN d’un être vivant dans un autre être vivant en s’affranchissant de la reproduction sexuée. Cette méthode a choqué l’opinion, car elle permet de franchir la barrière des espèces, de mettre du poisson dans les fraises.

Mais les tout premiers OGM sont des plantes issues d’une autre forme de manipulation, la mutagenèse. Or s’il n’existe qu’une seule transgenèse, il existe plusieurs mutagenèses.
Depuis les années 1930, on fait de la mutagenèse in vivo, c’est-à-dire sur des éléments vivants (plantes ou graines entières), au moyen de la radiation nucléaire ou de produits chimiques. En gros on prend une graine et on la bombarde d’agents mutants extérieurs. Cela ressemble un peu à ce que fait la nature dans le sens où c’est le génome entier de la graine qui va devoir s’adapter à une pression extérieure.
C’est non naturel, mais on utilise les mécanismes du vivant, c’est pourquoi cette forme de mutagenèse a été exemptée de la directive européenne de 2001, qui s’est concentrée sur les OGM transgéniques.

À l’époque, il y avait déjà plus de 3 000 variétés de plantes mutées répertoriées et le législateur trouvait trop compliqué de les évaluer, étiqueter, autoriser…...

Il a préféré les exempter en utilisant cette formule : « il y a une historicité d’utilisation sans risque » de la mutagenèse in vivo. Cette absence de risque est supposée, voire incantatoire car aucune évaluation n’a été faite. La vraie raison de cette exemption est économique et technique. On devine qu’il existe aujourd’hui un autre type de mutagenèse……
Dans les années 2000, les laboratoires ont commencé à faire de la mutagenèse in vitro sur cellules isolées. On est ici beaucoup plus proche de la transgenèse. On découpe le vivant en rondelles, on extrait des cellules qui ne peuvent se reproduire par elles-mêmes et on régénère des plantes à partir de ces cellules en utilisant des hormones.
Toutes ces étapes connexes à la mutagenèse en tant que telle modifient le vivant et peuvent avoir des effets sanitaires et environnementaux non désirés.
En juillet 2018, la Cour de Justice de l’UE a arrêté que les produits issus des nouvelles techniques de mutagenèse devaient être réglementés comme ceux issus de la transgenèse.

Depuis, c’est le branle-bas de combat chez les industriels, les semenciers et les politiques pour casser cette décision susceptible de donner un coup d’arrêt à leurs nouveaux OGM.

L’enjeu est énorme ! Normalement, un arrêt est d’application immédiate.
Or on sait que l’ensemble de l’UE cultive des OGM issus de la mutagenèse moderne.
Une transparence est indispensable, mais pour l’instant c’est l’omerta la plus totale.

Quels sont les dangers des OGM pour l’agriculture bio ?
Si les OGM se répandent, les semences paysannes seront contaminées et finiront par être brevetées. Tout le travail du paysan peut être mis à terre si la variété qu’il utilise est contaminée. C’est ce qui s’est passé au Guatemala et au Mexique.

Que peut-on faire ?
Manger bio ! Choisir des AOC ou des IGP qui refusent les OGM dans leur cahier des charges et lire le journal d’Inf’OGM pour se tenir informé.

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