Le Romarin

Petite histoire 

Arbrisseau vivace, toujours vert, originaire de la région méditerranéenne dont les feuilles très parfumées sont utilisées comme condiment. Son nom latin signifie « rosée de mer » et fait référence à son lieu de croissance de prédilection, soit près de rivages marins.
Le Romarin est reconnu pour ses propriétés médicinales depuis l’Antiquité. On disait qu’il fortifiait la mémoire. Certains peuples, dont les Egyptiens et les Romains, le considéraient comme une panacée.C’est un excellent agent de conservation naturel.
Mesurant de 60cm à 1,5m, les feuilles persistantes et rigides ressemblent à de fines aiguilles : leur face supérieure est vert foncé et leur face inférieure blanchâtre.
De minuscules fleurs bleu pâle, lavande ou parfois blanches regroupées en petits bouquets attirent les abeilles, qui en tirent un miel exquis.
Le romarin a une odeur légèrement camphrée et une saveur piquante. La récolte se fait pendant et après la floraison, moment où les feuilles sont les plus aromatiques.
Il fait partie du mélange « Herbe de Provence ». Il est très estimé dans les ud de la France et l’Italie où on l’incorpore à une grande quantité de mets.
Les fleurs aromatisent vins et salades.
On l’utilise en parfumerie.
Le romarin a une saveur piquante et parfumée assez prononcée.

Usage thérapeutique

Il est antispasmodique, anti-rhumatismal, antiseptique, diurétique, stimulant, sudorifique, carminatif, stomachique, cholagogue et emménagogue.
Il sert d’élément de base dans la composition d’onguents, de savons et de shampoings.

Mode d’emploi

• En tisane, mettre une cuillère à thé de feuilles par 250 ml d’eau, faire bouillir de 2 à 3 minutes, puis laisser infuser 10 minutes, pour calmer les nerfs.
• HE de Romarin à cinéole favorise la concentration : mettre 2 gouttes sur un mouchoir et respirer.
• Pour favoriser la stimulation biliaire :10 gouttes de macérat de bourgeon le matin, cure de 3 semaines, arrêter une semaine, cure de 3 mois.
• Eau de romarin est astringente, hydratante et désinfectante pour la peau.

Précautions et contre-indications

Toxique à forte dose
Déconseillé aux femmes enceinte

 

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La Sarriette

Petite histoire 

Plante aromatique annuelle originaire de la région méditerranéenne, la Sarriette est consommée depuis plus de 2000 ans.
Les Romains s’en servaient pour aromatiser les sauces et le vinaigre. Son nom latin, satureia, signifie « herbe à satyre », car ceux-ci se servaient de cette herbe pour accomplir leurs exploits amoureux.
Elle est parmi les herbes qui furent apportées par les colons en Nouvelle-Angleterre.
Il existe deux espèces de sarriette, une vivace et une annuelle.
Elle mesure environ 25 cm de haut. Ses feuilles vertes linéaires opposées, très odorantes, ressemblent à de larges aiguilles.
Des fleurs mauve pâle ou blanches apparaissent aux aisselles des feuilles. Elles dégagent un arôme suave avant la floraison.

Usage thérapeutique

On dit la sarriette carminative, antispasmodique, astringente, antiseptique, vermifuge, expectorante et stimulante.
Elle est donc utilisée comme spasmolytique, contre les ballonnements, les gaz, les diarrhées et les parasites intestinaux.

Mode d’emploi 

• En cas de crampes d’estomac : 10 à 20 g de feuilles fraîches ou séchées pour 1 litre d’eau bouillante, laissez infuser 10 minutes. Prendre 3 tasses, 3 fois par jour.
• Rhume ou bronchite :30 g de teinture mère dans un verre d’eau, 3 à 4 fois par jour
• Elle s’ajoute en fin de cuisson presque à tous les plats.
• Dans un plat de légumineuses, elle aide à combattre les flatulences

Précautions et contre-indications

Pas de contre-indication connue.

 

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La Périlla ou Shiso

La Périlla ou Shiso
Perilla frutescens var. crispa

Histoire :
La périlla nommée aussi pérille aromatique ou Pérille de Nankin ou Shiso en Japonais, est une plante annuelle originaire d’Asie du Sud-Est.
De la famille des lamiacées, elle pousse à l’état sauvage mais également en pot sur les balcons en Europe.
Cultivée en Chine et au Japon depuis l’Antiquité, elle y est utilisée pour ses vertus antibactériennes, notamment pour neutraliser la toxicité de certains poissons et aseptiser la viande.
Sa feuille fraîche, verte ou pourpre, est d’une saveur proche du basilic et de la menthe.
Elle produit des graines oléagineuses qui, pressées à froid, fournissent de l’huile.
Les feuilles fraîches de périlla se consomment comme des fines herbes.

Valeur nutritive :
Sa feuille est riche en huiles essentielles, en polyphénols et flavonoïdes.
Les feuilles fraîches de périlla se consomment comme des fines herbes.
Ses graines permettent d’obtenir une huile riche en omega-3 qui ne rancit pas grâce à la vitamine E qui la stabilise.
La plante entière bénéficie d’une valeur de capacité d’absorption des radicaux oxygénés très élevée.

Les bienfaits de l’huile de périlla :
• Grace à son action anti-inflammatoire, l’huile de périlla assure une bonne protection cardio-vasculaire, hépatique et neuronale.
• La synergie huile végétale et huile essentielle de la périlla apaise l’asthme, les rhinites ou conjonctivites allergiques et les dermites atopiques.

Usage thérapeutique :
• Tous les allergiques, en prévention des pollens de printemps, dès 12 ans en cure de 3 mois.

Contre-indication :
Ne pas prendre sous forme de suppléments en cas de prise d’anticoagulants.
L’huile essentielle est déconseillée chez la femme enceinte et chez l’enfant.

 

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Avec leur parfum subtil ou corsé, les herbes et plantes aromatiques donnent du relief et de la couleur aux salades, viandes, poissons et desserts.

Avant qu’elles n’agrémentent les plats, elles servaient de remèdes.
Les Egyptiens utilisaient l’aneth pour ses vertus antispasmodiques et l’origan en décoction ou cataplasme.
Quant au persil avec la ciboulette, l’estragon et le cerfeuil, considérés comme des « fines herbes », parfumaient l’intérieur des habitations romaines.
Les Perses les mangent en guise de salade !
Aujourd’hui, bien qu’elles soient consommées en trop petites quantités, les herbes et les plantes aromatiques restent bénéfiques pour la santé, grâce à leur richesse en nutriments et en antioxydants.

 

Source de vitamines ?
Le persil et le thym sont les plus riches en vitamine C.
L’origan, le thym et la sauge séchés ainsi que la coriandre, le basilic et la ciboulette frais apportent de la vitamine K.
Elles fournissent également des vitamines du groupe B.

des minéraux en quantité ?
L’estragon, le thym et la menthe frais contiennent du fer….
Les herbes et plantes aromatiques procurent également du phosphore pour la ciboulette, du magnésium pour le basilic frais, du potassium pour l’aneth frais, qui contribuent à l’équilibre acido-basique de l’organisme.

et des antioxydants ?
Thym séché, basilic et coriandre frais renferment une grande quantité de bêtacarotène précurseur de vitamine A.
Les herbes aromatiques sont aussi une bonne source de polyphénols.

 

Attention aux intoxications et aux pesticides
Bien les laver avant leur consommation prévient les risques d’intoxication alimentaire.

Même séchées ou surgelées, elles peuvent aussi contenir des traces de pesticides donc choisissez-les bio.
Et encore mieux, cultivez-les vous-même………..dans des jardinières sur le balcon, au soleil, pas besoin de jardin.

 

Mieux vaut les choisir fraîches ou surgelées
Une fois coupées, les herbes aromatiques fraîches se conservent 3 à 4 jours dans le bac à légumes du réfrigérateur ou dans un grand verre d’eau.
L’idéal est d’en consommer l’équivalent de 2 cuillères à soupe à chaque repas afin de profiter des bienfaits de leurs nutriments et de leur richesse en fibres.
Si l’on désire profiter de leurs bienfaits toute l’année, il vaut mieux les choisir surgelés.

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Le Bleuet

Petite histoire

Plante annuelle a à la tige dressée, ramifiée, portant des feuilles linéaires alternes. Les capitules de fleurs tubulées bleues apparaissent à l’extrémité de la tige. Les fruits sont des akènes duveteux.
L’espèce est originaire des régions méditerranéennes, mais elle s’est répandue dans le monde entier avec les cultures céréalières.
On récolte les fleurs isolées : on les arrache manuellement une par une par beau temps ensoleillé.
Elles sont séchées en couches minces sur des claies, à l’ombre, dans un lieu bien aéré, ou en séchoir à une température maximale de 35°C. Une fois sèche, elles doivent être conservées au sec et à l’obscurité.
Elles contiennent des pigments organiques dont le plus important est la centaurine, un glucoside, la cichorine, des saponines, des mucilages et des tanins.
C’est une excellente plante mellifère. Sa présence dans les champs de blé est devenue un marqueur de la qualité des sols !

Usage thérapeutique

On utilise le bleuet comme diurétique et stimulant du métabolisme.
Il entre dans al composition des tisanes employés pour régler la digestion et traiter les troubles gastriques.
Le bleuet sert aussi à la préparation de bains destinés aux plaies et aux affections ulcéreuses, et comme adjuvant dans les eaux capillaires.
La fleur de bleue est depuis le Moyen-Age associée aux soins des yeux.
Calmant et anti-inflammatoire pour le peau.

 

Mode d’emploi

• Hydrolat ou infusion de bleuet en compresse oculaire pour diminuer les irritations oculaires
• Eau florale de bleuet sur la peau pour calmer en cas d’acné juvénile, de couperose et les coups de soleil
• Eau florale en friction sur le cuir chevelu en cas de démangeaisons
• Eau florale de bleuet en bain de bouche en cas de petites blessure, aphtes, gencives irritées.

Précautions et contre-indications

Vérifier les dates de péremption.

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La Bruyère

Petite histoire 

Cet arbrisseau rampant, toujours vert, développe un réseau de rameaux rougeâtres racinant qui portent des feuilles opposées et sessiles, de couleur verte à grise et des petites fleurs roses en épis terminaux.
Le fruit est une capsule contenant des graines.
Les sommités fleuries sont ramassées en début de floraison, séchées dans un lieu ombragé et aéré, et conservées dans l’obscurité.
La Bruyère contient de nombreuses substances, parmi lesquelles des flavonoïdes, des tanins et de l’acide silicique connus pour leurs propriétés antiseptiques, diurétiques et anti-inflammatoires.
Elle est abondante dans la zone tempérée où on la trouve même à des latitudes très septentrionales, jusqu’au cercle polaire arctique. La bruyère se plaît sur les sols acides, pauvres, dans les roches, les sables et les tourbières, où elle peut former de grands couverts.

Usage thérapeutique

• Remède efficace contre les troubles de l’appareil urinaire (cystite), c’est également un très bon décongestionnant prostatique.

Mode d’emploi

– Fleurs en infusion : 1cuillère à soupe par tasse d’eau, laisser infuser 10 minutes et boire 1/2 tasse 2 à 3 fois par jour.

Précautions et contre-indications

Ne pas dépasser les doses recommandées
En cas de doute n’hésitez pas à demander conseils à une personne compétente.

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Avez-vous déjà mangé des plantes sauvages ?

Ortie, plantain, pâquerette, ail des ours, pissenlit ……… un vrai régal, à cueillir lors de vos sorties quotidiennes dans la nature et à cuisiner chaud/froid.

Avez-vous eu la chance de manger une salade de pissenlit, fraîchement cueilli, avec des petits lardons et des œufs durs, vinaigre + huile ……..un vrai régal, un « bol de nature ».

Vous trouverez des plantes sauvages tout autour de vous. Veillez à choisir de jeunes pousses, fraîches, loin des bords de routes ou des champs pleins de produits chimiques……votre propre jardin est un bon endroit………vous y trouverez pâquerettes, pissenlits, orties, plantains……..vous pouvez planter également des fleurs comme la bourrache, la capucine…….. pour décorer vos salades en été.

Bien sûr, comme pour les champignons, on ne ramasse que les plantes comestibles que l’on connaît bien.

Car il ne faut pas confondre quantité et qualité ! Nous sommes habitués à la première en négligeant la seconde. Or les plantes sauvages nous l’offrent en abondance. Ces végétaux sont extrêmement riches en micronutriments qui nous font généralement défaut. La réaction habituelle est de supplémenter l’alimentation par la prise de compléments alimentaires.
D’après François Couplan « Quand on connaît la teneur souvent ahurissante en micronutriments des légumes et des fruits sauvages, on se pose une question : mais pourquoi ne les met-on pas à profit ? Elle tient, en fait, à ce que nous en mangeons pas des aliments, mais des symboles ! En l’occurrence, les plantes sauvages ont été dévalorisées depuis des siècles, et pour cette raison, elles ne font pas partie de la nourriture possible de l’honnête homme. »

« Que l’aliment soit ton médicament » Hippocrate
Il ne faut pas oublier qu’un organisme à qui l’alimentation apporte tous les éléments dont il a besoin sera très probablement mieux à même de faire face aux agents pathogènes de notre environnement.

Améliorer notre immunité naturelle est la meilleure façon de se soigner, car elle limite les risques d’être malade.

Lors de vos prochaines sorties n’oubliez pas vote panier et un petit couteau ou ciseau.

Bonne récolte et bonne dégustation.

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Le Tilleul à grandes feuilles

Petite histoire 

Le Tilleul pousse à l’état sauvage dans les forêts d’Europe, mais il peut aussi être planté dans les jardins.C’est un espèce commune dans toute la zone tempérée, comptant depuis fort longtemps parmi les plus importantes de plantes médicinales.
Cet arbre caduc, haut de parois 30 mètres, a un tronc droit recouvert d’une écorce gris-brun. Il porte de grandes feuilles cordées vert-clair, et dentées, aux pétioles velus, garnies de touffes de poils blancs au creux des veinures.
A la fin du printemps et au début de l’été, ses nombreuses grappes de fleurs jaune pâle se balançant au bout d’un pédoncule exhalent une douce odeur. Les fleurs sont séchées à l’ombre, dans un endroit bien aéré, et doivent être aérées prudemment. Elles sont à conserver au sec et à renouveler chaque année.
Le fruit est un akène globuleux et velouté.

Usage thérapeutique

• Les feuilles et les bractées sont cueillies manuellement avant éclosion.
• Les fleurs renferment des tanins, des flavonoïdes, des mucilages et une huile essentielle, qui leur confèrent des vertus sédatives, diurétiques et antispasmodiques.
L’aubier de tilleul

Mode d’emploi

– Fleurs en infusion : 1,5 grammes de fleurs par tasse d’eau, laisser infuser 10 minutes et boire 1/2 tasse 2 à 3 fois par jour.

Précautions et contre-indications

Ne pas dépasser les doses recommandées
En cas de doute n’hésitez pas à demander conseils à une personne compétente.

 

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Le Souci des jardins ou Calendula

Petite histoire

Le Calendula ou Souci est une plante annuelle qui peut mesurer 40 à 50 centimètres de hauteur. Les fleurs d’un orangé soutenu, contenant un fort taux de substances actives, sont ramassées en plein épanouissement.
C’est une plante originaire d’Europe méridionale et qui est cultivée dans toutes les régions tempérées du monde. Elle est cultivée également comme plante ornementale.
Au XIIe siècle, Hildegarde de Bingen l’utilisait contre la teigne; à la même époque, Saint Albert le Grand (Dominicain Allemand) recommande son usage comme cicatrisant, contre les troubles de l’intestin, les piqûres d’insectes et de serpents. Au XVIe siècle en Italie, le médecin recommande son emploi pour faire un collyre soignant les maux des yeux.
Calendula provient du latin calendae premier jour du mois « probablement avec un sens analogue à calendrier, almanach, indicateur météorologique : les capitules s’ouvrent et se ferment en liaison avec l’apparition du soleil ».Le souci rappelle ce phénomène puisqu’il dérive du bas latin solsequia « qui suit le soleil », du latin sol, « soleil », et sequi, « suivre ».

Usage thérapeutique

Utilisée pour stimuler l’activité hépatique et surtout la sécrétion de bille. Elle atténue les spasmes gastriques ou intestinaux. Le souci est dépuratif.
La teinture et la pommade de souci est conseillée pour toutes les plaies rebelles, les escarres, les ulcères, l’eczéma, les inflammations purulentes et les éruptions cutanées et les coups de soleil. Elle adoucit la peau et aide à la cicatrisation tout en hydratant.

Mode d’emploi

• Infusion 1 cuillère à café pour 1 tasse d’eau, 2 à 4 fois par jour
• crème : voir la posologie de chaque fabricant

Précautions et contre-indications

Ne pas dépasser les doses recommandées en tisane.

 

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L’Ortie

Petite histoire

L’ortie dioïque ou Grande ortie est une plante herbacée vivace. Elle se plaît dans les terrains riches en nitrates et affectionne les lieux incultes, les décombres et le voisinage des habitations.
Cette plante est envahissante ; sa tige velue s’élève parfois à 1 ou 1,5 mètre d’où partent des feuilles ovales et dentelées ; les poils sur toute la plante contiennent, entre autre, de l’acide formique qui occasionne quand il pénètre dans l’épiderme cette douleur cuisante. Le nom d’ortie est issu du latin urtica lui-même dérivé d’uro, « brûler », en référence aux poils urticants.

Usage thérapeutique

L’effet alcalinisant de l’ortie prévient la dégradation des cartilages articulaires. Elle soulage ls rhumatismes, arthrose, arthrite,et goutte en favorisant l’élimination des toxines par les reins.
L’ortie apporte de la silice, du magnésium, fer, calcium, potassium……et des vitamines qui aident à les assimiler.
L’ortie sert aussi de fertilisant pour les plantes.

Mode d’emploi

On utilise les jeunes orties au printemps ou alors seulement les feuilles du haut de la tige, fraîches ou séchées.
• en tisane : 1 cuillère à café pour une tasse, 3 fois par jour
• ajouter-la à vos potages……ou à votre purée de pomme de terre ou à la place des épinards !

Précautions et contre-indications

Aucune !

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