Le Souci des jardins ou Calendula

Petite histoire

Le Calendula ou Souci est une plante annuelle qui peut mesurer 40 à 50 centimètres de hauteur. Les fleurs d’un orangé soutenu, contenant un fort taux de substances actives, sont ramassées en plein épanouissement.
C’est une plante originaire d’Europe méridionale et qui est cultivée dans toutes les régions tempérées du monde. Elle est cultivée également comme plante ornementale.
Au XIIe siècle, Hildegarde de Bingen l’utilisait contre la teigne; à la même époque, Saint Albert le Grand (Dominicain Allemand) recommande son usage comme cicatrisant, contre les troubles de l’intestin, les piqûres d’insectes et de serpents. Au XVIe siècle en Italie, le médecin recommande son emploi pour faire un collyre soignant les maux des yeux.
Calendula provient du latin calendae premier jour du mois « probablement avec un sens analogue à calendrier, almanach, indicateur météorologique : les capitules s’ouvrent et se ferment en liaison avec l’apparition du soleil ».Le souci rappelle ce phénomène puisqu’il dérive du bas latin solsequia « qui suit le soleil », du latin sol, « soleil », et sequi, « suivre ».

Usage thérapeutique

Utilisée pour stimuler l’activité hépatique et surtout la sécrétion de bille. Elle atténue les spasmes gastriques ou intestinaux. Le souci est dépuratif.
La teinture et la pommade de souci est conseillée pour toutes les plaies rebelles, les escarres, les ulcères, l’eczéma, les inflammations purulentes et les éruptions cutanées et les coups de soleil. Elle adoucit la peau et aide à la cicatrisation tout en hydratant.

Mode d’emploi

• Infusion 1 cuillère à café pour 1 tasse d’eau, 2 à 4 fois par jour
• crème : voir la posologie de chaque fabricant

Précautions et contre-indications

Ne pas dépasser les doses recommandées en tisane.

 

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La Rencontre : Vanessa Conan

Le Blog – Bonjour Vanessa, qui êtes-vous ?

Vanessa – Française originaire de Normandie, je vis en Finlande depuis janvier 2008. Je suis Chimiste de formation et spécialisée dans la protection de l’environnement, je suis l’heureuse maman de deux enfants.

Le Blog – Avez-vous travaillé avant votre déménagement en Finlande ?

Vanessa – En France, j’ai exercé les fonctions de responsable qualité auprès d’une association agricole. Cette expérience m’a permis de côtoyer des producteurs de différentes régions de France et d’apprécier leur expertise et leur dévouement pour leur métier. Depuis lors je suis très admirative du travail de la terre et des exploitants qui nous fournissent en produits de qualité pour notre alimentation et notre bien-être. J’aime valoriser ce savoir-faire à travers mes savons.

Le Blog – Des savons ?

Vanessa – Depuis quatre années, je crée des produits cosmétiques et plus particulièrement des savons à base d’ingrédients naturels, avec pour objectif le respect de l’équilibre naturel de la peau, de notre environnement et des êtres vivants qui s’y rapportent.

Le Blog – Des produits cosmétiques, c’est assez loin de Responsable qualité dans l’agriculture…

Vanessa – C’est surtout lors de ma première grossesse que je me suis intéressée aux cosmétiques naturels. Je tenais à préserver la pureté de cet être qui grandissait en moi. J’ai donc recherché des produits pour notre usage cosmétique et notre alimentation.
Au cours de mes recherches j’ai redécouvert les savons artisanaux et j’ai été enthousiasmée par le métier de savonnière !
Lorsque l’opportunité d’une reconversion professionnelle s’est présentée, la savonnerie artisanale était une évidence. Elle me permet de combiner un travail de laboratoire, une activité créative et mon engagement environnemental et éthique.

Le Blog – Autodidacte ?

Vanessa – Je me suis formée en France auprès d’un pharmacien spécialisé dans la savonnerie artisanale et la fabrication de produits cosmétiques naturels.
J’ai commencé à concevoir et à fabriquer des savons pour ma consommation personnelle en utilisant une méthode artisanale : la saponification à froid.

Le Blog – C’est très intéressant. Pouvez-vous nous expliquer un peu ce qu’est la saponification ? En Fait : un savon qu’est-ce que c’est ?

 

Vanessa – C’est le produit de la réaction entre un ou des acides gras et un produit basique (de pH élevé, > 7). C’est la réaction de saponification. Les acides gras sont présents dans les corps gras comme les beurres et les huiles végétales.
Pour mes savons j’utilise des huiles végétales et une solution d’hydroxyde de sodium (NaOH), on peut résumer la réaction comme suit :

Huiles (en excès) + NaOH = Savon + Glycérine + Surgras

Pour cette méthode de saponification à froid je ne chauffe pas ma pâte à savon, c’est donc un procédé très peu consommateur en énergie et qui permet de conserver les autres éléments constitutifs des huiles végétales, c’est-à-dire ceux qui ne réagissent pas avec l’hydroxyde de sodium : les vitamines, les antioxydants.
Ces éléments et l’excès d’huile vont donc rester présents dans le savon final pour le bénéfice de la peau.
Grâce à ce procédé, mes savons conservent également la précieuse glycérine naturelle qui est produite en même temps que le savon lui-même et qui va protéger la peau lors du lavage.

Le Blog – C’est bien le problème de la plupart des produits « de lavage » actuels qui abîment ou tout simplement détruisent le film lipidique protecteur de la peau………. se laver trop avec de mauvais produits, le tout combiné à une alimentation déficiente et il faut se « tartiner » avec des crèmes plus ou moins bonnes après chaque passage sous l’eau …….

Vanessa – La glycérine évite ainsi toute sensation de sécheresse ou de tiraillement après la douche, contrairement au savon industriel ou aux gels douches.
La peau est nettoyée, tout en restant douce et hydratée.

Le Blog – Utilisez-vous différentes huile pour fabriquer vos savons ? Différents ingrédients ?

Vanessa – Chaque huile végétale (tournesol, olive, coco, amande…) possède sa composition propre en acides gras. De plus, chaque acide gras réagit différemment avec l’hydroxyde de sodium. Chaque mélange d’huile produit donc un savon spécifique en couleur, en dureté, en capacité lavante, en pouvoir moussant et en pouvoir hydratant. Ce qui me permet de formuler des savons adaptés à chaque type de peau et à des besoins spécifiques.
Le champ des possibles est quasiment illimité en savonnerie artisanale !!!

Le Blog – Fabriquer des savons est donc un travail de Création ?

Vanessa – La création d’un savon m’offre une grande liberté de choix au niveau des textures, des formes, des couleurs et des odeurs mais également au niveau des valeurs que je souhaite mettre en avant à travers mon travail.
Par exemple, j’aime utiliser des produits issus de l’agriculture biologique ou favoriser des productions locales ou éthiques.
J’aime aussi faire découvrir mon pays natal la France et mon pays d’adoption la Finlande à travers mes savons. Par exemple, avec un savon au miel de lavande et à la poudre d’avoine.

 

Ou encore un savon local à l’huile d’argousier et à la tourbe finlandaise.

 

Le Blog – C’est vrai qu’ils sont beaux et sentent bons………

Vanessa – L’activité de savonnerie m’apporte beaucoup également sur un plan plus personnel. Au-delà des bienfaits pour ma peau, elle me permet de prendre davantage confiance en moi et de croire en mes projets en observant chaque jour le résultat palpable de mon travail.

Le Blog – Avez-vous des projets pour les années à venir ?

Vanessa – Aujourd’hui j’étudie la viabilité et la faisabilité d’un laboratoire de fabrication de cosmétiques naturelles afin de proposer mes produits à la vente !!
Je continue donc à créer de nouvelles recettes et à rechercher des producteurs capables de me fournir en quantité et qualité appropriées tout en respectant les valeurs de ma future entreprise !

Le Blog – Un beau projet de vie …….pour vous contacter ?

Vanessa – Besoin d’un conseil, contactez-moi par email : lavandelinnea@gmail.com
Vous pouvez retrouver mes créations et suivre l’évolution de mon projet sur Lavande&Linnea via Facebook ou Instagram

Le Blog – Merci beaucoup Vanessa et bonne chance dans la réalisation de votre projet.

Le régime hypo-toxique, également appelé « régime Seignalet », « régime ancestral » ou « alimentation de type originel », préconise un retour à une nutrition de type ancestral.
Son régime repose sur une approche essentiellement qualitative de la diététique
, il écarte des aliments qu’il considère potentiellement nocifs pour l’organisme humain : les aliments cuits à haute température et aussi, entre autres, le blé et les produits laitiers, et privilégie les aliments biologiques.

Jean Seignalet fut orienté vers la nutrition par ses recherches en immunologie. Il élabora des hypothèses sur les relations entre l’alimentation et l’apparition de diverses pathologies. Dans l’Alimentation ou la troisième médecine, il expose les principes de cette méthode diététique, les mécanismes proposés pour expliquer comment certains aliments pourraient intervenir dans diverses pathologies et les résultats observés sur ses patients par suite du changement nutritionnel. L’ouvrage n’a pas la prétention de prouver scientifiquement ces théories, mais d’ouvrir de nouvelles voies de recherches.

Principes du régime alimentaire

Suppression des produits laitiers
Jugeant le lait inadapté à l’homme adulte, Seignalet préconise une alimentation sans aucun produit laitier : lait, yogourt, fromages, beurre, ainsi que tous produits dans lesquels entrent les poudres de lait comme ingrédient.

Suppression du gluten et des céréales mutées
Seignalet préconise l’élimination de toutes les céréales contenant du gluten, ainsi que tous les aliments dérivés. Sont autorisés par le régime le riz, le sarrasin, la châtaigne et aussi le quinoa et le millet.

Éviter le sucre raffiné
Seignalet préconise d’éviter le sucre raffiné et de lui préférer le sucre complet ou le miel.

Huiles non raffinées et Aliments biologiques
Le mode de fabrication industrielle des huiles alimentaires mis en œuvre pour augmenter les rendements d’extraction induisent des modifications nocives.
Le régime hypo-toxique implique l’emploi exclusif d’huiles vierges, de première pression à froid consommées crues. Sont proscrites margarines et huiles raffinées.
Les aliments issus de l’agriculture biologique pour leur qualité nutritionnelle et leur exemption des pesticides chimiques.

Mode de préparation des aliments
Il est conseillé de ne pas cuire les aliments à une température supérieure à 110°c.
Il faut donc
• privilégier le cru,
• supprimer la cuisson au four à micro-ondes, la friture et la grillade.
Car l’absence de cuisson préserve les vitamines, les oméga-3 et la plupart des molécules antioxydantes.

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Jean Seignalet

né en 1936 est un immunologue français. Il dirige le laboratoire d’histocompatibilité de Montpellier. Il étudie notamment la compatibilité des donneurs d’organes. Sa production scientifique en tant que Maître de Conférence porte sur l’hématologie et l’immunologie.
Le Dr Jean Seignalet est crédité de 78 publications scientifiques référencées concernant ses travaux sur l’histocompatibilité.

Dans les années 1980, Seignalet adapte son alimentation selon les recommandations de plusieurs personnalités dont le Dr Catherine Kousmine et l’alimentation crudivore de G. C. Burger.

Dans sa pratique clinique, il élabore et teste ses hypothèses de “diététique ancestrale” sur ses patients en leur proposant un modèle nutritionnel qualifié d’hypo-toxique. Il expose les conclusions, qu’il juge positives du suivi des malades dans un ouvrage destiné au grand public : L’Alimentation ou la troisième médecine, ouvrage plusieurs fois réédité, revu et augmenté.

Jean Seignalet est décédé en Juillet 2003.

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Vipassanà est l’une des plus anciennes techniques de méditation de l’Inde. Il y a 2 500 ans, elle fut redécouverte par le Bouddha, qui l’enseigna en remède aux maux universels. Cette technique fleurit d’abord en Inde, mais s’y dégrada peu à peu, puis disparut.

La Birmanie, pays voisin, conserva heureusement la forme originelle de Vipassanà au fil des millénaires.
Et depuis 1969, celle-ci a été réintroduite en Inde. Vipassanà est un terme pàli signifiant « vision pénétrante » : voir les choses telles qu’elles sont réellement.
Le but de cette méthode pragmatique de méditation, accessible à tous, est de purifier l’esprit, d’éliminer les tensions et la négativité mentales qui nous rendent malheureux.
Elle est enseignée par Shri Satya Narayan Goenka et ses assistants dans de nombreux pays.
Les participants à leurs formations viennent de toute caste, toute communauté, tout milieu.

Goenka et son épouse

Cet ouvrage est le premier qui décrit en détail, pour le grand public, ce trésor spirituel de l’Inde enseigné par S N Goenka.

Car ce n’est pas une religion, mais une philosophie de vie que vous pouvez pratiquer quelles que soient vos croyances.

William Hart, l’auteur, a étudié pendant sept ans la méditation Vipassanā auprès de S. N. Goenka, avant de devenir l’un de ses assistants, puis enseignant. Il est également écrivain et traducteur.

L’avis de la Naturopathe : A expérimenter et pratiquer !

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Catherine Kousmine

Née le 17 septembre 1904, en Russie, Catherine Kousmine et ses parents sont obligés de s’exiler en Suisse en 1918 à cause de la Révolution russe.
Catherine rentre à l’école supérieure de Lausanne, où elle passe un baccalauréat ès sciences. Elle entreprend ensuite des études de médecine à la faculté de médecine de Lausanne. Elle obtient son diplôme de médecin en 1928.
Elle travaille quelques années en cabinet, puis souhaite suivre une spécialité en pédiatrie et se rend à Zurich où elle sollicite un poste dans la clinique pédiatrique du professeur G. Fanconi, où elle reste jusqu’en 1946. Elle étudie ensuite à Vienne, à la clinique du professeur Epinger et après six ans de stage, elle obtient un diplôme en pédiatrie. De retour en Suisse, elle exerce en tant que généraliste, car son diplôme de pédiatrie n’est pas reconnu dans ce pays.

Elle est l’une des fondatrices de ce qui a été appelé «médecine moléculaire», une pratique à visée thérapeutique basée sur des croyances et dont les effets allégués n’ont pas été prouvés

Le Dr Kousmine pense que nous avons perdu cet instinct qui permettait autrefois de choisir l’alimentation la mieux adaptée à nos besoins.
D’une génération à l’autre, nous sommes devenus plus fragiles et les atteintes des maladies dégénératives se sont multipliées, depuis les caries dentaires jusqu’aux cancers.
Elle affirme qu’il est possible de prévenir la cancer et elle a soigné avec succès de très nombreux malades atteints de polyarthrites chroniques, de sclérose en plaque et de cancer.

Travail sur les huiles alimentaires
Le Dr Kousmine s’est très tôt intéressée aux huiles alimentaires dont la qualité avait changé au cours de la Seconde Guerre mondiale : les producteurs ont introduit les méthodes de pressage à chaud (160-200°) dans le but de produire moitié plus d’huile avec la même quantité de matière première.
L’extraction par l’hexane, un solvant organique voisin du benzène, difficile à éliminer, permet aussi de produire près du double de quantité d’huile.
L’inconvénient majeur de ces méthodes, par rapport à la méthode de pressage à froid, est que la qualité de l’huile n’est plus optimale : elles transforment une partie des molécules cis (naturelle) en molécules trans (la molécule trans ne s’intègre pas dans nos chaînes métaboliques).
Ces acides gras trans ont depuis fait l’objet d’études qui ont montré leur nocivité à faibles doses, ce qui a conduit plusieurs pays ou municipalités à prendre des mesures de recommandations, de restriction ou d’interdiction.

Critiques
Les travaux du Dr Catherine Kousmine n’ont malheureusement pas reçu l’assentiment de la communauté scientifique.

Après sa mort, le 24 Août 1992, en Suisse, une fondation portant son nom a été créée pour perpétuer ses méthodes. Cette fondation possède des filiales dans plusieurs pays.

La crème Budwig, dite aussi délice du matin ou crème de cent ans, est un mélange composé de fruits frais, céréales fraîchement moulues, oléagineux et produits laitiers. Elle a été créée par Johanna Budwig, chercheuse et biologiste allemande, et reprise par le Dr Kousmine, qui la conseillent au petit-déjeuner.
Elle a la particularité d’être composée uniquement d’aliments crus.

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Huile Essentielle de Tea Tree

Tea tree
Melaleuca alternifolia

Description botanique

Originaire d’Australie, l’arbre à thé au feuillage épineux et à fleurs jaunes ou pourpres se rencontre à l’état sauvage dans les zones marécageuses.
Aujourd’hui, la demande énorme a permis la mise en culture de plantations qui s’étendent sur des milliers d’hectares.

L’avis du professionnel

Le tea tree est une huile essentielle dont la réputation n’est plus à faire.
On la retrouve dans un très grand nombre de produits d’hygiène corporelle et de cosmétiques.
Protectrice cutanée lors des séances de radiothérapie.
Dans le shampoing, elle éloignera les poux !
• En cure de 2 semaines, déposez 1 goutte de tea tree sur la brosse à dent avant le dentifrice puis brossez-vous les dents.

Précautions et contre-indications

Voie interne réservée au thérapeute
Déconseillé dans les 3 premiers mois de la grossesse
Pas d’usage prolongé sans l’avis d’un naturopathe ou d’un aromathérapeute

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(5 minutes)

Afin d‘étirer et soulager les muscles qui servent au quotidien !

De nouveau des conseils de la Kinésithérapeute-vertébrothérapeute pour s’assouplir.

Allongé sur le dos :

1. Tournez votre menton vers la gauche sans bouger les épaules et sans retenir votre respiration.Vous devez sentir un étirement dans la partie droite du cou et le maintenir 5 à 10 secondes.
Faites de même en tournant votre menton vers la droite.
Recommencer 2 fois de chaque côté.

2. Laissez-vous aller, les mains sur la poitrine, les genoux pliés, les plantes des pieds jointes.
Demeurez 30 secondes en vous abandonnant à la pesanteur.
Pour votre confort, vous pouvez placer un petit coussin sous votre tête.

3. Dans la même position, effectuez un léger balancement sur les côtés. Le mouvement doit partir de la taille.
A répéter 10 à 12 fois.

4. Les genoux pliés, les mains entrecroisées derrière la tête, rapprochez lentement les omoplates pour tendre le haut du dos. Demeurez dans cette position pendant 4 à 5 secondes, puis détendez-vous.
Répétez 3 ou 4 fois.

5. Les genoux pliés, levez un bras aussi haut que possible en maintenant l’autre le long du corps.
Gardez la position 10 secondes et changez de côté.
Ne contractez pas les mâchoires.

6. En vous aidant de vos mains, ramenez votre genou vers la poitrine.
Votre nuque et votre bassin sont bien à plat sur le sol.
Restez ainsi 10 à 30 secondes, puis changez de jambe.

7. Le haut du dos, la nuque, les épaules et les coudes doivent reposer sur le sol. Pliez vos jambes et posez vos pieds à plat sur le sol, les doigts entrelacés derrière la nuque, les bras au repos.
Placez votre jambe gauche sur votre jambe droite.
Utiliser votre jambe gauche pour ramener votre jambe droite vers le sol, jusqu’à ce que vous sentiez l’étirement de votre flanc droit et du bas de votre dos
Demeurez 10 à 20 secondes dans cette position.
Répétez ensuite l’opération de l’autre côté.

8. Allongez-vous les jambes jointes, les bras vers le haut.
Tendez vos bras et vos jambes en même temps, sans forcer, comme si vous vouliez toucher quelque chose avec vos bras et vos orteils.
Tenez 5 secondes et détendez-vous.

9. En position assise sur le sol, les plantes des pieds jointes, saisissez vos orteils et penchez-vous lentement vers l’avant, en pliant la taille, jusqu’à ce que vous sentiez un bon étirement des muscles de l’aine.
Vous pouvez également le ressentir dans le bas du dos.
Demeurez dans cette position pendant 20 secondes.
Gardez les épaules et le cou droits. Le mouvement doit partir des hanches.
Laissez reposer vos coudes sur la face externe de vos jambes, afin de bien assurer votre équilibre.

Assis par terre :

10. Tendez la jambe droite. Pliez la jambe gauche et faites passer votre pied au dessus de la jambe tendue. Pliez le coude droit et appuyez votre avant-bras contre la face externe de la cuisse gauche, juste au-dessus du genou.
Posez la main gauche sur le sol derrière vous. Tournez lentement la tête pour regarder derrière votre épaule gauche, en faisant pivoter tout le buste vers la gauche.
Gardez la positon pendent 10 à 15 secondes.
Changez de côté.

11. Dépliez votre jambe vers l’avant en plaçant la plante de l’autre pied contre la face interne de la cuisse.
Courbez-vous vers l’avant, les 2 mains sur la cheville, en vous arrêtant dès que vous ressentez un léger étirement des hanches. Utilisez une serviette si vous ne pouvez pas atteindre facilement votre cheville.
Gardez cette position 10 à 15 secondes et ensuite changer de jambe.

12. La jambe repliée, placez une main sur votre cheville, l’autre sur votre pied et faites tourner celui-ci sans forcer, dans un sens puis dans l’autre, une 20ène de fois.
Faites l’exercice avec chaque cheville, sans forcer.
Prenez ensuite vos orteils d’une main et tirez doucement le pied vers vous, sans lâcher la cheville que vous maintenez de l’autre main.
Maintenez l’étirement pendant 10 secondes.
Renouvelez 2 ou 3 fois avec chaque pied.

13. Avec le pouce, massez doucement votre voûte plantaire , du talon aux orteils, en effectuant des mouvements circulaires et en pressant longuement les tissus les plus mous.

Debout :

14. Placez-vous face au chambranle d’une porte, genoux légèrement fléchis, les mains sur les montants, au niveau des épaules.
Avancez le haut du corps jusqu’à ressentir un étirement agréable dans les bras et la poitrine.
Maintenez la tête et la poitrine haute pendant l’exercice.
Gardez la position 15 secondes.

15. Placez vos mains paume contre paume devant vous, les doigts pointés vers le haut.
Sans bouger le niveau de vos épaules, rabattez de la main gauche les deux mains à l’horizontale
Maintenez-le 5 à 8 secondes puis changer de côté.

16. Les bras au-dessus de la tête, prenez votre main gauche dans la main droite et penchez-vous vers la droite en tirant sur le bras.
Essayez de garder les deux bras tendus.
Tirez pendant 10 secondes, puis revenez à la verticale et faites la même chose de l’autre côté.

17. Remontez vos épaules au niveau de vos oreilles jusqu’à sentir un léger étirement dans le cou et les épaules.
Restez ainsi 5 secondes et redescendez les épaules.
Abaissez ensuite doucement votre épaule droite tout en inclinant la tête vers la gauche.
Maintenez la position pendant 5 secondes et recommencez de l’autre côté.

18. Placez vos mains dans le dos,au niveau de la ceinture, les paumes à plats et les doigts pointés vers le sol.
Avec les mains, exercez une pression sur le bas du dos pour le mettre en extension.
Maintenez la position 10 secondes et recommencez 2 fois.
Ne retenez pas votre respiration.

19. Placez-vous devant un mur sur lequel vous appuyez vos avant-bras, la tête posée sur vos mains jointes.
Pliez une jambe et tendez l’autre vers l’arrière, la plante du pied bien à plat sur le sol, perpendiculaire au mur ou légèrement tourné vers l’intérieur.
Ne forcez pas et restez ainsi 10 à 15 secondes.
Changez de jambe.

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Johann Künzle

est né le 3 Septembre 1857 près de Saint Gall en Suisse.
Autrefois, il était courant qu’un enfant doué issu d’une famille nombreuse et pauvre s’oriente vers le sacerdoce. Johann Künzle fréquenta donc le Petit séminaire St Georgen et devint diplômé du Collège bénédictin d’Einsiedeln.
Le jeune lycéen trouva en le père Ludwig Staub, son professeur de botanique, celui qui fut son «père spirituel» et qui le guida vers sa vocation quelque peu tardive qui le poussa à devenir curé-herboriste.
Il suivit par la suite des études de théologie et de philosophie en Belgique.
Parmi les différentes missions d’assistance qu’il se donnait figurait notamment le soin des malades, qui lui révéla une vision plus holistique de la santé des hommes.

Le savoir de la «pharmacie du Seigneur»
Dès 1907, il est prêtre à Herisau. C’est là qu’il acheta aux enchères le livre des plantes médicinales du professeur de médecine Jakob Theodor Tabernæmontani, mort au XVIe siècle. Cet ouvrage très complet décrivait les plantes sur les plans à la fois botanique et médical, en donnant des indications sur leur utilisation et ce, depuis l’Antiquité. Aussi ses connaissances étaient-elles non seulement basées sur la nature, mais également sur la médecine. Il enrichit son savoir par l’étude des conclusions des travaux réalisés par Hildegarde de Bingen.

De 1909 à 1920, le curé Künzle officia à Wangs. Durant ces années, il consolida son activité de naturopathe, bien que son travail au sein du clergé passât toujours en priorité. En 1911 parut le guide des «Bonnes et mauvaises herbes» («Chrut und Unchrut»). Un ouvrage vendu à un prix abordable et rédigé dans un langage que tous étaient capables de comprendre. En parallèle, son atlas des plantes médicinales fut publié. Un guide pratique contenant les informations nécessaires à l’identification des plantes médicinales ainsi que des conseils quant à la période à laquelle les récolter.

Curé ou naturopathe
Dans le canton de St-Gall, exercer en tant que naturopathe n’était pas autorisé. Le médecin du village l’ayant dénigré auprès de l’évêque responsable, les autorités compétentes conseillèrent au curé d’arrêter de «jouer au docteur». Ce dernier aurait certainement obéi à un ordre, mais pas à une recommandation… L’évêque de Coire de l’époque sut redonner du courage à cet homme volontaire et l’invita à s’installer dans son diocèse.

En 1920, le curé Künzle déménagea ainsi à Zizers.
Après ce déménagement, il se tourna complètement vers la médecine naturelle. L’affluence, même dans ce nouvel endroit, était considérable. Mais ce bonheur fut de courte durée. Bientôt, certains habitants de Zizers, jaloux de la réussite de ce médecin herboriste, le dénoncèrent aux autorités de Coire et à nouveau, le curé Künzle se retrouva sous le feu des critiques. Le mécontentement des habitants vis-à-vis de ces machinations grandissait, de même que leur engagement dans leur volonté de pouvoir choisir librement leur médecin.
Une collecte de signatures permit d’organiser le célèbre référendum concernant l’initiative sur la médecine par les plantes dans le canton des Grisons, au cours duquel la population s’exprima clairement en faveur de son autorisation.

Examen obligatoire
Afin d’exercer ses fonctions, le naturopathe de 65 ans dut passer un examen à Coire, organisé par le département des affaires sanitaires. Cette épreuve passée, Johann Künzle put se consacrer à ses patients, à ses études, à ses activités d’éditeur ainsi qu’à sa production de plantes médicinales. En 1939, il fonda la société «Kräuterpfarrer Künzle AG».

L’héritage
Le médecin herboriste rassembla toutes les expériences qu’il avait faites dans «Das grosse Kräuterheilbuch», un grand livre sur la phytothérapie paru en 1944, peu avant sa mort. Cet ouvrage lui permit de transmettre son héritage à une humanité en plein tourment, et sur lequel celle-ci pourrait s’appuyer à tout moment.
Dans la nuit du 7 au 8 janvier 1945, le curé Johann Künzle s’éteignit à son domicile de Zizers, à l’âge de 87 ans.

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Bain aux Huiles Essentielles

Les huiles essentielles ne sont ps solubles dans l’eau. Il faut donc les diluer dans une base hydro-dispersante.

Dans un flacon-doseur verser le mélange de votre choix. Fermer le flacon et bien agiter avant de mettre le mélange dans l’eau de votre bain.

Bain Relaxant
10 ml de base
20 gouttes d’HE de Lavande
10 gouttes d’HE de Petit Grain Bigarade

Bain Détente
10 ml de base
20 gouttes d’HE de Bergamote
5 gouttes d’HE de Marjolaine

Bain Douceur
10 ml de base
20 gouttes d’HE de Géranium Rosat
10 gouttes d’HE de Mandarine

Bain Décongestionnant pour adulte
10 ml de base
20 gouttes d’HE d’Eucalyptus Globulus
10 gouttes d’HE de Pin Sylvestre

Bain Respiratoire
10 ml de base
20 gouttes d’HE de Sapin Baumier
10 gouttes d’HE de Ravensare

Bain anti-stress
10 ml de base
10 gouttes d’HE d’Ylang Ylang
10 gouttes d’HE de Camomille Romaine

Bain Anti-cellulite
10 ml de base
20 gouttes d’HE de Pamplemousse
20 gouttes d’HE de Cèdre

Bain Beauté de la peau
10 ml de base
15 gouttes d’HE de Bois de Rose
10 gouttes d’HE de Palmarosa
10 gouttes d’HE de Mandarine

Bain Sommeil de l’enfant
10 ml de base
5 gouttes d’HE de Mandarine
5 gouttes d’HE de Lavande

Et bien sûr, comme les Huiles Essentielles vont être absorbées par la peau, on les choisit BIO !

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