L’interview : Laura

En ce jour de Noël, j’ai pensé qu’il serait bon de discuter avec une théologienne de ce que cette année nous a fait vivre, des bienfaits de croire.

Le Blog – Bonjour Laura qui êtes-vous ?
Laura – Bonjour, je suis une expatriée suissesse, d’origine française, vivant en Finlande depuis 2004. Je suis en train de rédiger un mémoire de Master en théologie sur les incidences du Covid-19 dans les milieux ecclésiaux et sur le vivre ensemble.

Le Blog – Oui, le « vivre ensemble » est devenu difficile, les voyages pour voir nos familles si l’on habite à l’étranger. Mais nous sommes quand même privilégiés. Lorsque l’on repense aux pandémies du passé, comme la grippe espagnole, on ne pouvait pas se téléphoner, ou se voir, même si l’on habitait pas loin les uns des autres, comme c’est le cas aujourd’hui avec les moyens de communications moderne, mais revenons-en à vous. Que faisiez-vous avant vos études de théologie ? Comment êtes-vous devenue théologienne et pourquoi ?

Laura – Après des études commerciales et paramédicales et plusieurs années d’activité salariale dans divers milieux tertiaires et suite à un problème de santé, j’ai entrepris des études universitaires pour me réorienter vers la théologie. J’ai en effet constaté dans ma pratique que les besoins spirituels étaient souvent négligés (par exemple dans les soins ou dans les ressources humaines). Ceci, notamment du fait qu’ils sont perçus comme des croyances personnelles et donc relevant de la sphère privée. J’ai donc souhaité acquérir des compétences pour pouvoir ensuite mieux accompagner des personnes qui en feraient la demande.
Et puis les gens qui croient, quelle que soit leur religion ou philosophie guérissent mieux et plus vite  ..…….

Le Blog – La prière aussi est une forme de méditation…… mais parlons de la situation actuelle …. que l’on soit croyant ou pas, qu’est-ce que la pandémie du coronavirus a fait surgir dans la vie de chacun ?

Laura – Cette pandémie a chamboulé et affecté le fonctionnement sociétal du monde entier, impactant les vies de chacun, particulièrement parmi les couches les plus fragiles de la population. Elle a fait resurgir les peurs liées à la mort, à la solitude. Elle a rappelé à chaque personne, la fragilité de la vie, balayant l’illusion de maîtrise et d’invulnérabilité et donc sur les interdépendances entre les humains et les différents écosystèmes. Elle a mis en lumière le besoin du lien social mais aussi celui des sensations physiques, que les mesures de prévention ont mis à mal. Elle a rappelé les communautés humaines et la solidarité nécessaire pour survivre, non pas chacun de son côté mais ensemble.

Le Blog – Il est certain que c’est un électrochoc dans nos sociétés modernes que nous considérons comme étant évoluées. Mais quel éclairage peut apporter la théologie sur la façon de comprendre ce qui se passe actuellement et redonner un peu d’espoir à l’approche des fêtes ?

Laura – La théologie moderne est une discipline académique, qui travaille en lien avec d’autres disciplines (histoire, psychologie, sociologie, philosophie et science des religions, éthique, archéologie et qui comprend ses propres champs de recherche). Elle propose donc de fournir des clefs d’interprétation, pour permettre une réflexion sur le monde physique et spirituel. Ainsi, la pandémie ne doit pas être perçue comme un fléau divin, comme ce fut le cas dans l’antiquité et au Moyen-Âge. Mais elle rappelle la précarité humaine, physique, psychique et spirituelle et le besoin de se reconnecter à une communauté non pas numérique, mais physique, à vivre des choses ensemble, à éprouver des sensations, à nous relier les uns aux autres et à ce qui nous dépasse. Elle oblige à s’interroger sur la vraie origine du mal et à prendre ses responsabilités et revenir à l’essentiel, à rejoindre les autres dans leurs expériences, même si on n’avance pas tous au même rythme.

Le Blog – Que souhaitez-vous partager de particulier avec nous ?

Laura – Ne pas renoncer à l’espérance, ne pas rester dans les ténèbres, mais chercher la lumière, l’accueillir et la transmettre. Une lumière faite d’espérance, celle en un monde meilleur. De foi et donc de confiance et d’abandon dans le fait que nous ne pouvons pas tout maîtriser. D’amour enfin, celui qui renonce à soi-même, qui rejoint autrui dans sa précarité. Précarité qui par son étymologie latine rejoint le mot prière. Ce dernier comme lieu privilégié d’accueil, d’humilité, de reconnaissance et de confiance devant un avenir incertain. Une prière n’est jamais adressée à soi-même, mais à quelqu’un : À un Dieu incarné dans l’histoire et dans la vie des hommes par exemple, venant comme un vis-à-vis nous sauver de nous-mêmes. Mais aussi comme un nouveau souffle, pour nous pousser à semer des graines d’espérance, pour plus de justice, plus de partage et plus d’équité. C’est cela aussi le message de Noël.

Le Blog – Oui, Noël est un message d’espoir et de partage pour tous. Je vous remercie, Laura, et je vous propose d’avoir une pensée d’amour pour toutes les personnes qui sont seuls aujourd’hui, quelle que soit la raison, les personnes dont on ne s’occupe plus beaucoup, même en temps normal, ceux que l’on ne va pas visiter, même quand il n’y a aucun risque !

Joyeux Noël à tous et merci à Laura.

L’interview : Sirpa Majava

Aujourd’hui, nous rencontrons Sirpa Majava, qui est thérapeute, et pratique l’Homéopathie depuis 20 ans et qui est également praticienne Access Bars et Musicothérapeuthe.

Le Blog – Bonjour Sirpa, qui êtes-vous ?

SM – Bonjour, Je suis Homéopathe uniciste……je suis Finlandaise et je travaille à Helsinki …… Je parle Finnois et Anglais.

Le Blog – Expliquez-nous en quoi consiste l’homéopathie uniciste ?

SM – Ce qui caractérise mon travail est la prise en compte de l’individu dans sa globalité ; l’homéopathie classique tend à améliorer l’état d’un patient dans sa globalité (et non pas uniquement à faire disparaître un symptôme ou à guérir d’une pathologie) grâce à un seul remède homéopathique, voire à une dose unique.
Je travaille à la fois avec des adultes et des enfants de tous âges. L’homéopathie uniciste permet d’améliorer la santé physique et mentale globale des patients et même de les guérir….. c’est une méthode très douce, mais très efficace. J’ai vu des « grands » déprimé retrouver le goût de vivre !

Le Blog – Que faisiez-vous avant ? Comment êtes-vous devenue homéopathe, Pourquoi ?

SM – J’ai travaillé de longues années en tant que secrétaire de direction suite à des études en Marketing, Publicité et Relations publiques en Finlande et j’ai étudié l’Anglais au Royaume-Uni. L’homéopathie est ma passion et j’ai eu la possibilité de suivre les cours de professeurs qui sont des « Maîtres » dans leur domaine.

Le Blog – Au cours du temps, quels sont les changements que vous avez notés/remarqués ?

SM – Au fil du temps, je vois les personnes qui me consultent évoluer. La plupart des gens qui me consultent le font pour des problèmes de stress, dépression, anxiété, même chez les enfants qui ont perdu leur innocence. Les enfants de maintenant souffrent de dépression, de crise d’angoisse…. la cellule familiale a éclaté, notamment à cause de divorces, manque de sécurité affective. Il y a « trop de tout » ! et cela nous rend malades……..nous sommes comme éclaté, dispersé…….Ce que la crise du Corona nous enseigne c’est d’arrêter de courir après le vent, de nous recentrer sur ce qui est important…. Mais aussi de remercier pour tout ce que nous avons, d’apprécier ce que nous avons…….d’arrêter d’en vouloir toujours plus, et pour quoi en faire ?……

Le Blog – Que souhaitez-vous partager de particulier avec nous ?

SM – Si j’ai un conseil à donner à tout le monde, c’est de vous aimer ! Et surtout de vous accepter tel que vous êtes…… d’être gentil, doux avec vous-même, de vous écouter. Traitez votre corps avec respect et douceur, écouter votre corps, chaque organe a quelque chose à vous dire…..

Le Blog – Merci beaucoup, Sirpa, pour ce partage avec nous.

Vous pouvez contacter Sirpa au +358 40 354 0107 ou par courriel sirpa.majava444@gmail.com
Et bien sûr allez visiter son site : https://www.sirpamajava.com/

Brève Biographie :
Homeopatia-Instituutti, Helsinki
The London School of Classical Homeopathy, London
Suomen Homeopaattisen Lääketieteen Instituutti, Helsinki

Découvrez aussi : Françoise Koltchak

L’interview : Chloe Bernard

Cela fait longtemps que j’entends parler de Doula……mais en rencontrer une en “Chair et en Os” c’est autre chose !

Le Blog – Bonjour Chloé, qui êtes-vous ?

CB – Je suis Chloé Bernard, j’ai 38 ans et j’habite en Finlande depuis 10 ans. Je vis avec ma famille à Vantaa et je suis Doula.

Le Blog – C’est quoi une Doula ?

CB – Le rôle de Doula a toujours existé. Le mot vient du grec et signifie “servante”. Le métier moderne de Doula s’est répandu d’abord aux Etats Unis puis au Royaume Uni dans les années 90 avant de devenir populaire dans le reste du monde dans les années 2000.
La Doula est une personne qui facilite les transitions d’un état à un autre, d’un monde à un autre.

Le Blog – Et concrètement cela se passe comment ?

CB – J’informe les parents, je les soutiens quels que soient leurs choix, je les accompagne tout au long de la grossesse, pendant l’accouchement si les familles le désirent mais aussi pendant la période très délicate du postpartum.
J’aide à la préparation d’un plan de naissance tout en informant des bénéfices et des risques de chaque intervention et des différents moyens de lutter contre la douleur.
J’explique également le rôle de la douleur dans le processus physiologique de la naissance.
Je parle du fragile mais magique cocktail d’hormones qui le maintient. Je parle d’amour et d’ocytocine.
J’encourage également les parents à poser des questions aux équipes médicales et je discute du consentement des patients qui pour moi est essentiel.

Le Blog – Apportez-vous aussi des soins ?

CB – Oui, aussi, durant les différentes étapes par lesquelles passent les futures parents.
Pendant la grossesse, je masse, j’établis une relation de confiance, j’écoute beaucoup, je propose des exercices d’équilibrage, j’accompagne le ou la partenaire à trouver sa place aussi et je lui enseigne des bercements au rebozo (une écharpe mexicaine en coton).
Pendant l’accouchement, j’apporte mon soutien moral et physique.
J’encourage, je console, je nourris, je masse, je porte, je danse le slow, je comprends, je protège la bulle.
Après la naissance, j’aide à l’allaitement si besoin (malgré le fait que je ne sois pas consultante en lactation), j’apporte à manger, je fais de menus travaux ménagers, je peux aussi promener le chien, faire des courses, porter le bébé pendant que la maman prend sa douche, masser, chouchouter le corps de celle qui vient de donner la vie et l’aider à fermer le chapitre de la grossesse pour entamer celui de la maternité.
Il est aussi très important de débriefer sur l’accouchement, les ressentis, les douleurs physiques et morales.

Le Blog – Tout un programme ! Et qu’est-ce qui vous a poussé à devenir Doula ? Ce n’est pas un métier ordinaire …

CB – La naissance de mon premier fils a été, pour moi, un fiasco.
Je l’ai vécue de manière traumatique: personnel médical infantilisant, conseils contradictoires des infirmières post-accouchement, peu de soutien à mon allaitement.
Je me suis sentie trahie et abandonnée. Un gros moment de solitude.
Pour la naissance de mon deuxième, j’étais beaucoup plus renseignée et mieux entourée. L’accouchement a été doux, je me suis sentie respectée et mon allaitement s’est très bien passé. Cette deuxième expérience positive a su panser les douleurs de ma première expérience. J’en garde bien sûr des cicatrices mais je vais beaucoup mieux.

Le Blog – Un vécu personnel….

CB – Oui, le contraste de ces deux expériences m’a orienté professionnellement dans le métier de Doula.
J’ai donc suivi une formation chez Doulakka avec Veera Gindonis puis j’ai créé ma marque Ilmatar Doula.
J’aimerais que toutes les personnes portant la vie puissent avoir la chance d’avoir un accouchement puissant, beau, enrichissant. En anglais, on parle beaucoup d’empowerment. La naissance d’un bébé, c’est aussi la naissance d’une maman.
C’est un événement qui nous change à jamais, un événement qui modifie nos corps, nos cerveaux et nos vies.
Un événement qui agit aussi sur la confiance en soi.

Le Blog – Quel beau métier…

CB – Non seulement je suis Doula mais je lutte contre les violences gynécologiques et obstétricales.
Le modèle de soins patriarcal de notre société doit changer. Les corps féminins ne sont pas des machines cassées que l’on doit réparer. Les corps féminins sont puissants et méritent le respect. L’âme et l’esprit qui s’y trouvent, aussi.

Le Blog- Oui, je suis entièrement d’accord avec vous, il y a encore beaucoup de travail à faire pour changer ce modèle médical patriarcal, car la plupart des femmes ne se rendent pas compte de ce qui leur est fait….je l’ai moi même expérimente de la part du milieu médical, de ma famille et des mes amis car c’était pour mon bien !
Et que faisiez-vous avant d’être Doula ?

CB – Les circonstances de la vie, la situation économique de la société dans laquelle je travaillais, mes propres convictions, et la rencontre avec Siri, une doula, ont influencé ma reconversion.

De nos jours, on a souvent plusieurs vies dans une même vie : dans ma vie d’avant j’ai été responsable de campagnes marketing, chef de projet design mais aussi business manager. J’ai eu aussi l’occasion de tenir un petit café à Myyrmäki, en banlieue d’Helsinki, dans l’enceinte d’un hall de skate. Maintenant, quand je cuisine professionnellement c’est pour le post-partum.

Le Blog – Avez-vous remarque des changements depuis que vous êtes Doula ?

CB – Le changement est lent mais il opère sûrement. Les Doulas ont d’abord été décriées. Elles étaient associées à des extrémistes de l’accouchement naturel et considérées comme élitistes et inutiles. Il convient de replacer tout cela dans un contexte où l’accouchement à l’hôpital est la norme, le modèle technico-médical (versus le modèle de la sage-femme) est roi, dans une société encore patriarcale où on aime gérer, contrôler et taire les parturientes.
La situation est un peu différente en Finlande et en France. En Finlande, les Doulas sont connues et bien acceptées dans tous les hôpitaux. Elles font aussi partie d’une association: Suomen Doula Ry. Les choses s’organisent et j’ose espérer que prochainement les services des Doulas seront partiellement remboursés par la sécurité sociale et les assurances santé.
A savoir : une femme qui veut accoucher à la maison en Finlande doit payer l’intégralité des soins de sa poche (la sage-femme, la Doula, la location de la piscine.)
En France, les Doulas ont aussi leur association: Association des Doulas de France. Leur métier est un peu plus encadré qu’en Finlande mais nombreux sont les hôpitaux qui les refusent. Récemment, la maternité de Nanterre a pris le parti d’accueillir et travailler avec les Doulas membres de l’association. Un exemple à suivre !

Le Blog – Assurément, et pour le bénéfice de tous….

CB – La Doula est souvent comparée à la sage-femme, mais leurs rôles sont différents: la sage-femme est formée médicalement. Elle connaît la physiologie mais aussi la pathologie, elle examine et intervient en administrant des analgésiques, des hormones de synthèse ou autre.
La Doula est formé mais pas médicalement. Elle connaît la physiologie de la naissance mais ne peut intervenir médicalement parlant. Son principal rôle est d’être présente en permanence, contrairement à la sage-femme qui doit se partager entre plusieurs parturientes. Elle doit être à l’écoute et ne pas juger. Elle apporte son soutien et son savoir, inconditionnellement.
Les conjoints comprennent de plus en plus le rôle complémentaire de la Doula à leur égard : la Doula ne leur pique pas leur place mais les accompagne également. Elle les guide. Les conjoints apportent leur amour, leurs caresses et leurs mots doux. La Doula connaît le processus de la naissance et sa présence est calmante. Elle permet également aux conjoints de faire une sieste sans culpabilité lorsque la fatigue s’installe : dans les cas où le travail dure plus de 24h, ce relais humain n’est pas négligeable.
Un autre changement remarqué : au début il y avait uniquement des Doulas femmes. Le métier s’ouvre de plus en plus à d’autres genres.

Le Blog – Que souhaitez-vous partager de particulier avec nous ?

CB – Je souhaiterai insister sur le droit des patients et des parturientes: vous avez droit au respect, quels que soient votre sexe, vos préférences sexuelles, le genre auquel vous vous identifiez, votre couleur, votre origine, votre religion, votre langue, vos pathologies, votre historique médical, votre statut social, la taille de votre porte-monnaie…
Exigez le respect, l’écoute et le consentement.
Et si vous avez été victimes de violences, n’hésitez pas à en parler. Prenez soin de vous. Votre santé (mentale et physique) est une priorité. Chouchoutez-vous, pardonnez-vous, aimez-vous.

Le Blog – Et bien, merci beaucoup Chloé pour ce partage, j’espère qu’il va aider beaucoup de femmes, mais aussi d’hommes à vivre positivement ces différentes étapes de la vie……..et merci pour ce beau message final.

  • Vous pouvez  contacter Chloé Bernard en Finlande au + 358 40 145 9457 ou par courriel ilmatardoula@gmail.com
  • Et bien sûr allez visiter son site www.ilmatardoula.fi

 Brève Biographie :
– Birth Doula – Doulakka, Veera Gindonis, Helsinki 2017
– Gua Sha
– Kätilö, Kädet ja Sydän, Johanna Honkanen, Helsinki 2017
– Breastfeeding MOOC, coordinated by the lactarium of Necker Hospital in Paris, the GEN-IF (Francilian study group on neonatology) and the Parisian Perinatal Health Network, 2017
– Prenatal yoga & birth preparation
– Paramana Doula Course, Physiology and birth, Seminary (3 days), organised by the association Bien Naître, Marjorie Roux
– Paramana Doula, Michel Odent and Liliana Lammers, Issy-les-Moulineaux, 2018
– Birth, Trauma, Evolution – workshop (8h), organised by Viviane Lemaigre Dubreuil
– Spinning Babies® Workshop with Jennifer Walker (7h), organised by Kätilö, Kädet ja Sydän, Johanna Honkanen, Espoo 2019
– Postpartum workshop with Gabriela Ariana from Juurakon Voima, Vihti, May 2019
– Birth Doula – Certification course (250h) Doulakka, Veera Gindonis, Helsinki 2020

Découvrez aussi : Françoise Koltchak

L’interview : Françoise Koltchak

Aujourd’hui, nous rencontrons Françoise Koltchak, qui est thérapeute, et pratique la kinésiologie, le shiatsu, les élixirs floraux. Elle a également développé une méthode issue de l’énergétique chinoise ; la méthode Hamki qu’elle utilise dans toutes ses séances.
Cette méthode est un catalyseur qui aide la personne à aller plus facilement vers ses objectifs et qui la ramène sur son chemin de vie.

Le Blog – Bonjour Françoise, où exercez-vous ?

FK – Bonjour, mon cabinet se situe à Crolles dans l’Isère.

Le Blog – Expliquez-nous en quoi consiste votre travail ?

FK – Ce qui caractérise mon travail est la prise en compte de l’individu dans sa globalité (corps, âme, esprit). On me consulte généralement pour du développement personnel.
Je travaille à la fois avec des adultes et des enfants de tous âges. Cela peut aller des insomnies du nourrisson, aux problèmes de mal être (burn-out, dépression, angoisses, deuil, etc…)
Ce qui caractérise mon travail est un accompagnement de la personne afin d’aller vers le bien être. J’identifie les comportements, les attitudes, les croyances qui nuisent à son développement et grâce à la kinésiologie, on met en place de nouveaux modes de fonctionnement. Dans ce cadre-là, on identifie des mémoires corporelles (chocs, drames, conflits) qui empêchent la personne d’évoluer dans l’harmonie.
J’utilise le shiatsu comme méthode complémentaire à la kinésiologie, lorsqu’il est important de créer chez la personne un espace de détente, de la ramener dans les sensations physiques et de la rééquilibrer sur un plan énergétique.

Le Blog – Qu’est-ce qui vous a fait choisir cette profession ?

FK – Des problèmes de santé m’ont amené à reconsidérer ma façon de gérer ma vie. Suite à différentes expériences et recherches sur des traitements classiques, Je me suis naturellement orientée vers ceux qui me convenaient le mieux, les méthodes alternatives. Après une longue période d’expérimentation personnelle, j’ai décidé d’en faire une reconversion professionnelle et j’ai ouvert mon cabinet il y a maintenant 17 ans à Crolles (38).

Le Blog – Qu’est-ce qui vous a amené à faire ce changement de profession ? Que faisiez-vous avant ?

FK – Après avoir travaillé de longues années dans l’Informatique en tant que chef de projet, je me suis posé la question du sens, quel sens donner à ma vie au-delà de ma vie personnelle et familiale. Je souhaitai avoir une profession qui m’anime et me passionne. Et c’est le cas, le domaine humain est vaste, la compréhension de la dimension humaine est sans limite.
Cela m’a amené à faire des recherches au niveau énergétique, astrologique, numérologie et spirituelle.

Le Blog – Parlez-nous de la méthode Hamki ?

FK – La méthode Hamki® est une méthode énergétique reposant sur les principes fondamentaux de l’énergétique chinoise. Elle prend en compte les 6 énergies qui chacune à leur tour, donnent une coloration, une empreinte particulière à l’année en cours. Cette méthode intègre et ajoute cette donnée aux principes de base du système énergétique chinois que sont les 5 éléments et le Yin/Yang afin d’harmoniser, d’équilibrer et d’éveiller l’individu en conséquence.
Cette méthode considère que nos maux psychiques et physiques constituent des blocages qui pourront être déverrouillés par l’activation de certains points d’acupuncture associés à de profondes prises de conscience sur ce qui nous limite.
Elle permet de lire le niveau énergétique de la personne et de le codifier sous forme de trigrammes. Les trigrammes sont les signes utilisés dans le Yi- King (livre des mutations) et représentent sous formes de traits des symboles à plusieurs niveaux. Cette lecture, originale, se fait au niveau des yeux.
Les trigrammes nous donnent de nombreuses informations sur: la qualité, la quantité d’énergie, l’état émotionnel, le système énergétique perturbé de l’individu etc.

Le Blog – Au cours du temps quels sont les changements que vous avez notés/remarqués ?

FK – Au fil du temps, je vois les personnes qui me consultent évoluer, avoir une meilleure connaissance d’eux même, prendre confiance dans la vie et trouver leur voie. Les individus font des prises de conscience qui les amènent à plus de bienveillance envers eux-mêmes et envers leur entourage.

Le Blog – Que souhaitez-vous partager de particulier avec nous ?

FK – Ces 17 années de pratique m’ont amené à avoir une dimension spirituelle dans mon travail. Chaque individu a durant sa vie des aspects de sa personnalité à travailler, à développer. Les épreuves que nous rencontrons sur notre chemin sont là pour nous faire évoluer et nous avons en nous toutes les capacités pour les traverser et les dépasser.

Le Blog – Merci beaucoup, Françoise, pour toutes ses informations.

  • Vous pouvez  la contacter  au 06 77 29 62 96 ou par courriel f.koltchak@orange.fr
  • Son cabinet est au 43, rue Henri Fabre – 38920 Crolles (Isère – France)
  • Et bien sûr allez visiter son site sur la Méthode Hamki

Brève Biographie :
IFKA Grenoble : Institut français de kinésiologie
Institut français de Shiatsu

L’interview : Nelly Schaeffer

Aujourd’hui, nous rencontrons Nelly Schaeffer, qui est Kinésithérapeute depuis de nombreuses années et qui a travaillé dans différentes régions de France, en hôpital Chef de Service et en cabinets privés.

Le Blog – Bonjour Nelly, expliquez-nous en quoi consiste votre travail?

NS – Bonjour, je travaille en kinésithérapie orthopédique spécialisée en vertébrothérapie  Je traite une personne à la fois pendant 1 h. Pour faire un travail complet, il faut travailler sur le mental et bien sûr le corps dans son ensemble.
Il est nécessaire de faire entre 5 et 10 séances pour obtenir un résultat qui va tenir dans le temps et l’entretenir par des exercices spécifiques.

Le Blog – Qu’entendez-vous par exercices spécifiques ?

NS – D’abord chercher la détente par des exercices respiratoires par le nez et le thorax
Puis les échauffements en utilisant les rotations  des jambes, des bras, du thorax et du bassin et ensuite les étirements en utilisant les rotations du corps. Debout les jambes écartées tenues raides, un bâton au niveau des omoplates et tenu par les mains permettra d’achever le travail d’étirement

Le Blog – Qu’est-ce qui vous a fait choisir cette profession ?

NS – J’ai choisi cette profession parce que je ne croyais pas en la médecine chimique uniquement pour ces pathologies et que de nombreux pays étrangers nous ont prouvés leur efficacité avec d’autres techniques.

Le Blog – De quelles pathologies parlez-vous ?

NS – Les pathologies chroniques, les déformations héréditaires ou professionnelles

Le Blog – Quels pays étrangers et quelles techniques ?

NS – Les différentes cultures :Hindous, Asiatiques….. l’ostéopathie, la chiropraxie, les massages et les bains ainsi que les exercices.

Le Blog – Au cours du temps quels sont les changements que vous avez notés/remarqués ?

NS – Le stress…. Les gens sont en général beaucoup plus stressées qu’il y a 20 ou 30 ans.

Le Blog – Que souhaitez-vous partager de particulier avec nous ?

NS – Je suis contente de voir que beaucoup de gens se tournent vers les médecines naturelles mais il faut faire attention aux praticiens trop vite formés et aux  modes passagères.

Le Blog – Merci beaucoup, Nelly, pour toutes ses informations et pour votre coopération à ce Blog avec vos conseils pour s’échauffer ou faire divers étirements.

Brève Biographie :
Formation de l’école du Dr De Sambucy de Paris
Diplôme de Masseur-Kinésithérapeute

Créativité-Naturopathie, Le Blog