Un bain de forêt, une pratique venue du Japon et étudié scientifiquement, qui fait des adeptes en Europe…….
Une petite envie de se mettre au vert ?
Cette pratique prône spécifiquement l’immersion dans la forêt pour lutter contre le stress, les insomnies, certains troubles cardiaques ou la dépression.
Les adeptes de la « thérapie par les arbres » s’inspirent de pratiques populaires au pays du soleil levant.
C’est en 1982, dans l’archipel nippon et ses mégalopoles hyperdenses, que germe l ‘idée de la sylvothérapie. Le gouvernement lance un programme baptisé Shinrin Yoku ou bain de forêt.
En 1992, le Dr Qing Li, immunologiste à l’université de médecine de Tokyo, publie une première étude sur les bénéfices des bains de forêt : diminution du taux de cortisol, augmentation de l’activité des globules blancs, modification de la fréquence cardiaque, de la pression artérielle, ou du taux de glucose sanguin……..
Quelque 50 publications de chercheurs japonais affichent des résultats probants.
La forêt est au cœur du processus ou plutôt ce qui en émane. A savoir les phytoncides, excrétées par les feuillus et les conifères. Ces molécules volatiles sont émises par les arbres pour, entre autre, avertir leurs voisins d’un danger ou attirer des insectes.
Mais est-ce que tout serait dans la tête ?
Car la simple vue d’une image de forêt serait capable d’apaiser, à l’inverse d’une image urbaine. Plus besoin alors d’envisager un potentiel effet des phytoncides…
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Merci pour ton article Claire , j’espère qu’il va développer des adeptes … En ce qui me concerne, je suis persuadée du pouvoir des bains de forêt même des plus petites… Souviens toi du plaisir que j’avais de vivre aux côtés d’un parc boisé et des bonnes ondes envoyées par les arbres à notre groupe ;-)) … Si faute de temps maintenant je ne peux m’immerger dans un bois ,j’essaie de profiter de le faire dans mon jardin , c’est un premier pas…
Une conclusion un peu hâtive peut-être. Si les phytoncides participent
à la sensation de bien-être, la promenade et donc la mise en mouvement du corps et des sens, reste importante dans la diminution du stress, notamment par l’oxygénation qu’elle suscite. Regarder une image apaisante ne semble pas produire les mêmes effets, à des niveaux comparables,
même soutenus par une séance de yoga, de sophrologie ou de pleine conscience. À voir.