L’Erable à sucre ou érable franc

Erable à sucre ou érable franc
Acer saccharum

Ce grand-arbre caduc fait partie de la forêt du nord-est des Etats-Unis et du Canada. Il monte à 35 mètres, donne une ombre dense, inhibant la croissance des autres plantes vivant à ses pieds.
C’est donc l’une des rares espèces pouvant former des plantations pratiquement monospécifiques, même si on le trouve souvent mélanger à des tilleuls, des hêtres et des noyers blancs d’Amérique.
Un arbre adulte possède un réseau dense de racines fibreuses, ainsi que des racines plongent profondément pour aller chercher l’eau loin sous terre.
La sève venant des racines peut être récoltée au printemps, en incisant l’écorce et en attachant un seau pour la collecter. La production est abondante et de qualité, ce qui fait que le sirop d’érable est très recherché. Il est à la base d’une importante industrie dans les régions rurales.
Le Québec produit environ les 3/4 de l’ensemble de la production. En automne, le feuillage vire au jaune, parfois à l’orange, participant au phénomène de l’été indien, qui a fait la renommée de la région.

Les graines fraîches doivent être semées an automne pour subir la vernalisation hivernale. Elles germent alors au printemps.
L’arbre s’épanouit dans les sols profonds et riches, mais n’importe quel sol modérément fertile lui convient.
Les jeunes arbres poussent vite et supportent très bien l’ombre. Au fur et à mesure qu’ils grandissent, ils donnent à leur tour une ombre dense.

Usage culinaire

Le sirop d’érable est excellent et reconnaissable entre mille. La chimie de son goût, unique, n’a pas encore livré tous ses secrets.
Il faut environ 40 litres de sève pour produire, par ébullition, 1 litre de sirop.
Une bonne partie de la production est consommée telle quelle, mais on trouve aussi du sirop d’érable aromatisé à différents parfums.
La sève, servie telle quelle, est une boisson rafraîchissante. C’est probablement comme cela que les Amérindiens ou les pionniers la consommaient. Ils concentraient partiellement la sève en laissant simplement les seaux dehors la nuit, quand les températures descendaient en dessous de 0°C, et en ôtant au petit matin la place qui s’était formée.

 

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