Si vous n’arrêtez pas le plastique pour la planète,
faites-le pour vous…..
Le problème du plastique ? Il se fragmente, s’émiette en des morceaux de plus en plus petits mais ne disparaît jamais, allant jusqu’à plastifier les fonds marins en autre.
Les micro-plastiques, ou ce qui émane des déchets plastiques quand ils sont détruits, sont ainsi in fine absorbés à un moment ou un autre par les humains.
Le plastique libère potentiellement certaines des substances qui le composent au fil de son utilisation.
Les plastiques à usage unique, comme les bouteilles, quand ils sont réutilisés, s’usent et peuvent libérer les produits chimiques qui les composent. Mais on retrouve aussi du plastique dans l’eau du robinet…
Les assiettes pour enfants et autres gadgets peuvent contenir de potentiels perturbateurs endocriniens : il est important de les choisir sans bisphénol A (BPA), le plus connu !
Les effets néfastes des perturbateurs endocriniens apparaissent avec la fréquence d’utilisation au fils des ans, et l’accumulation des sources.
Lorsque l’organisme absorbe chaque jour ses composants à cause de plusieurs objets et ce sur des années, il peut y avoir de graves conséquences sur la santé.
Le plastique se trouve aussi dans les cosmétiques appliqués chaque jour sur la peau ……A moins qu’ils ne soient bio, de nombreux produits de beauté contiennent des PEG (polyéthylène glycol) ou des polypropylène, souvent ajoutés dans les crèmes hydratantes ou anti-ride, et des polyvinyles ou des silicones dans le maquillage.
Ils ne sont pas à proprement parler des plastiques, mais ils se comportent comme tels. Ils sont dans toutes les formules pour faire briller ou lisser, ils partent dans l’eau de rinçage, puis, trop petits pour être filtrés, se retrouvent dans les cours d’eau et jusque dans l’eau potable.
Les crèmes solaires contenance des filtres liposolubles forment un film à la surface de l’eau et contaminent les algues qui vivent avec le corail, le faisant mourir.
Les filtres hydrosolubles se dissolvent dans l’eau et sont ainsi absorbés par les organismes et animaux marins. L’idéal est d’utiliser des produits bio de bonne qualité, qui n’ont pas de composants chimiques toxiques…
Et le plastique est vraiment partout ! 66 % des mégots de cigarettes finissent dans la nature……..avec ses 4000 substances toxiques en moyenne, le mégot de cigarette est ainsi un des pollueurs les plus dangereux de la planète, loin devant les sacs plastiques.
Chaque filtre contamine à lui seul 500 litres d’eau et est composé d’acétate de cellulose, une fibre plastique qui met 15 ans à se décomposer !
Découvrez aussi : Le Bisphénol A ?
Chaque être humain ingère au moins 50.000 particules de plastique par an, 90 000 de plus si l’eau est consommée en bouteille (source: https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/chaque-etre-humain-ingere-au-moins-50000-particules-de-plastique-par-an-1026856), soit 5 g/semaine = 1 carte de crédit. Personnellement, cela fait bientôt cinq ans que j’essaie de réduire au maximum. Je n’ai pas trouvé encore de solution miracle pour le moment. J’utilise du verre recyclé (la fabrication du verre neuf génère beaucoup de pollution et d’énergie). Tu n’as pas parlé des plastiques de substitution, produits à partir de déchets verts. Penses-tu qu’il s’agit d’une bonne alternative ou est-ce du « greenwashing »? Je ne suis pas convaincue par ceux à base de canne à sucre et encore moins de maïs (qui viennent de l’autre bout du monde et qui ne sont pas exempts de pesticides). J’ai essayé les emballages recouverts de cire, pas trop satisfaite de ceux-ci.
La seule norme fiable, c’est le sac plastique compostable, ces sacs en fécule de pomme de terre, algues, amidon de maïs… On les reconnaît aux logos OK compost, ce qui en théorie signifie un sac dégradé à 90 % en moins de six mois – toujours dans des conditions précises : humidité, 60 à 90 °C en température.
Le sac biodégradable, ça ne se recycle pas !
On devrait tous s’y mettre!